Les présidents des clubs de handball ont exprimé, le 14 mai sur Radio Gabon, leur ras-le-bol face au retard accusé dans la tenue de l’Assemblée générale élective à la Fédération gabonaise de handball (Fegahand), prévue depuis janvier dernier.

Les présidents des clubs des handball ont manifesté le ras-le-bol face au retard accusé dans la tenue de l’assemblée générale élective.© D.R.

 

Les présidents des clubs de handball de première division sont exaspérés par le retard accusé dans la tenue de l’Assemblée générale élective à la Fédération gabonaise de handball. Le 14 mai, sur Radio Gabon, ils ont exprimé leur ras-le-bol.

«Nous ne comprenons pas pourquoi il y a ce retard et surtout sans aucune communication à propos. Pourtant ils (les membres de l’actuel bureau) ont eu une saison sabbatique et savaient qu’en janvier 2020, ils devaient organiser une Assemblée générale ordinaire et passer à une élection. Cette situation nous embarrasse et nous indigne tellement», a déclaré Murphun Kassa Kombila, le président de la Jeunesse sportive de Mouila (JSM).

Le président du stade Mandji est surtout choqué par le mutisme entretenu par l’équipe dirigeante de la Fegahand. «Nous sommes surpris que jusqu’à ce jour, aucune Assemblée générale n’ait eu lieu depuis que ce bureau a été mis en place. Au terme de leur olympiade, il est tout à fait normal que les clubs soient édifiés par rapport à l’organisation des prochaines compétitions», s’indigne Maurice Nzigou Mihindou.

Dirigée par Leopoldo Evah, l’équipe actuelle de la Fegahand dont le mandat a pris fin devait organiser l’Assemblée générale élective en janvier dernier pour passer la main. Depuis 5 mois, cette élection n’a toujours pas eu lieu. Interrogé sur le sujet, le secrétaire exécutif permanent de la Fegahand relève que le retard est lié à la pandémie de Coronavirus. «Nous étions déjà à pied d’œuvre depuis le mois de janvier. Nous étions en train de travailler le rapport moral et financier lorsque la pandémie est arrivée», a expliqué Aurèle Mabicka.

Selon ce dernier, ce n’est pas facile de travailler dans le contexte actuel. «Il est difficile de travailler pendant la période du confinement. Nous attendons juste le mot de la présidente pour finaliser ces deux rapports. Mais présentement, nous sommes quasiment prêts et nous n’attendons plus qu’une date appropriée pour annoncer la date de l’AG et ainsi envoyer les documents de travail aux uns et aux autres comme l’exigent les textes», a-t-il rassuré.

 

 
GR
 

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