Election d’une nouvelle mutuelle de l’UOB : Les jeunes de l’UPG s’impliquent

Jugeant les nouvelles règles discriminatoires et peu démocratiques, le «Mouvement des jeunes Upégistes» (MJU) appelle au boycott du prochain scrutin à l’Université Omar Bongo.
S’il s’est réservé d’intervenir ces derniers temps alors que la question semble désormais nécessiter l’intervention d’organisations extérieures, le «Mouvement des jeunes Upégistes» (MJU) a fait une sortie tonitruante le 9 juin dernier au «grand portail» de l’Université Omar Bongo (UOB). A quelques jours de l’organisation d’une nouvelle élection du bureau de la mutuelle selon un mode jugé peu démocratique et régressif, le MJU a emboité le pas à la Ligue estudiantine des droits de l’homme et au groupe «Etudiant-Conscient», ancien bureau de la mutuelle élue en octobre 2014, finalement dissous à la suite des troubles du 17 décembre dernier sur le campus. Voyant d’un mauvais œil l’initiative du rectorat, les jeunes de l’Union du peuple gabonais (UPG loyaliste) ont procédé à des échanges avec les étudiants et à la distribution de prospectus tout au long de la journée, en vue de leur faire comprendre la nécessité de faire échec au scrutin annoncé pour le 12 juin.
Pour le MJU, qui a explicitement appelé les étudiants au boycott, les résultats du scrutin ne peuvent qu’être biaisés par le caractère «arbitraire» des modalités de représentation des étudiants. Pour tout préalable, le MJU exige le «retrait sans condition» de l’arrêté n°263-15/UOB/R, qui dispose que la mutuelle soit élue par les représentants de départements, qui, à leur tour, sont élus par les délégués de classes. «Dans l’ancien arrêté, tous les 15000 étudiants pouvaient voter le bureau de la mutuelle et, en cas de difficulté de fonctionnement de celle-ci, une AG (assemblée générale) extraordinaire composée de l’ensemble des étudiants pouvait décider du sort dudit bureau», a rappelé Anges Kevin Nzigou, avant de relever que «dans le nouvel arrêté, seuls 30 étudiants dont la sélection est sujette à caution peuvent désormais élire les membres du bureau». Or, a estimé le président du MJU, les 30 électeurs sont loin de représenter les 15000 étudiants que compte l’établissement d’enseignement supérieur. Pour les jeunes de l’UPG, il s’agit d’une «caporalisation des organisations étudiantes», qui appelle au rétablissement pur et simple du bureau de l’ancienne mutuelle.

10 Commentaires
Les gabonais, mon frère la bague que tu as au doigt la c’est pour le mariage ou vos loges? que vous penser ces loges vous allez devenir Bill Gate? Qu est ce que l’upg vient faire dans une affaire qui concerne l’université? . Ce sont même Ces loges qui vous TROUBLENT les esprits en confondant les choses.
C’est avec des africains qui aiment les choses noires que je vois ce genre des baques, en europe ou amerique c’est très rare de voir les gens porter des grosses bagues.
Franchement! arrêtons! on ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Les franchises universitaires tant, lorsque c’est en leur faveur, par ces étudiants concerne aussi la politique. L’université est laïque elle n’est propriété d’ocun groupe. soit vous êtes des étudiantes et vous posez des pb en tant qu’étudiant, soit vous êtes des leaders politiques dans ce cas vous sortez de l’université pour aller sur le terrain politique. chères élites de demain soyons sérieux.
au fait, il s’agit des jeunes de quelle UPG?
Laissez l’Université à ses professionnels, vous en faites pas partie, vous n’êtes que de passage!
l’UOB n’est pas une arène politique mais un creuset de l’excellence de ce pays, arrêtons de tout mélanger et tenez vous a os places les étudiants eux memes doivent s’opposer s’ils trouvent que les conditions ne leur plaisent pas et ils se sont toujours opposés a ce que je sache, vraiment cette démarche est maladroite et sans sens et je me demande a quel fin,?
C’est une erreur d’accepter l’intervention d’un mouvement politique dans une problématique qui n’intéresse que les étudiants de cette « université ». En cas de revendications ou contestations légitimes, on y verra tout de suite la main noire de l’opposition. Je m’interroge sérieusement sur les motivations de ce monsieur Anges Kevin NZIGOU!
Plus je lis les commentaires précédents; plus je me dis qu’on mérite chaque coup de fouet d’une dictature qui a 1/2 siècle
En quoi, un acte aussi citoyen qu’est la liberté d’expression, est répréhensible?
N’y a t il pas lieu de crier au scandale, quand il y a violation du processus d’élection au sein d’une telle institution?
Tellement parano que porter une bague fait d’un individu un maçon.
Ce qui souhaite attendre l’avènement de la démocratie dans les bars, et autres lieux d abominations, d’une jeunesse désormais sans reves ni espoir peuvent garder leur avis désobligeant.
Les activistes sont plus que jamais déterminés. !
Mais c’est ce que vous dites du camp d’en face que c’est plein de maçons et pédés. Acceptez aussi que l’on dise ça de vous.
les étudiants n’ont pas besoins que les jeunes de l’upg se mêlent de ça. qu’auriez vous dit si c’était les jeunes de l’ujpdg?
S’ils sont étudiants alors ils ont le droit de mener le combat mais pas sous la bannière des jeunes de l’upg loyaliste.
on ne se mele pas de tous les combats ni de tous les sujets
Franchement une fois de plus on confond les choses les jeune de l’UPG n’ont pas le droit de s’impliquer dans dans les affaire de l’université si il pense que le terrain est dure pour et qu’ils ne peuvent pas faire le poids avec les autres ils n’ont qu’à ce constitue en collectif des étudiants de l’université et de battre campagne comme les autre mouvement et de gagner je pense que dans un soucis de dialogue et vue l’absence de mutuelle en ce jour le rectorat veut réhabilité la représentation des étudiants et c’est une bonne chose et les 30 personnes sont chefs de classe qui sont les représentants direct des étudiants élu aux suffrages universel direct
« N’y a t il pas lieu de crier au scandale, quand il y a violation du processus d’élection au sein d’une telle institution? »
Cher « Le 15 », connaissez-vous l’histoire de Charles Boycott?
…[Nous sommes en Irlande, en 1880. Charles Boycott, un capitaine anglais à la retraite s’ installe sur les terres du Comté d’Erne. Plusieurs paysans y cultivaient sur ces terres en payant un loyer. Charles Boycott était chargé de prélever ces loyers. Un jour un syndicat des paysans réclama la baisse des loyers, en vue d’améliorer leurs conditions de vie. Charles Boycott s’ y opposa fermement, malgré les pressions du syndicat. Alors, les paysans décidèrent de l’isoler en refusant de louer ses terres et d’acheter ses produits. Boycott connut la faillite et s’ exila. Son histoire fit le tour de L’Europe et le mot « boycott » pris le sens de « cesser toute relation avec une personne ou un groupe, afin d’exercer une pression ou par vengeance ».]…Dixit le Professeur E.D.B de l’UOB.
Ainsi, je pense que les étudiants eux-mêmes peuvent régler cette question.