Les membres du Conseil exécutif du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) estiment que les sénatoriales constituent «un simulacre de démocratie» qui ne garantit en rien l’expression de la souveraineté du peuple, à travers ses représentants.

Le porte-parole du Conseil exécutif, Alain Michel Mombo, exhortant les militants à ne pas se laisser divertir et à rester mobiliser dans le combat. © Gabonreview

 

A la faveur d’une réunion extraordinaire tenue le 28 janvier dernier, les membres du Conseil exécutif du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) ont marqué leur désapprobation face aux «manigances» et stratégies mises en place par le pouvoir pour écarter plusieurs candidats dont certains des leurs, des joutes électorales actuelles. Pour Alexandre Barro Chambrier et ses patriotes, cette attitude témoigne de la peur de la contradiction manifestée par la majorité républicaine pour l’émergence.

«Au cours de l’organisation de l’élection sénatoriale, de nombreuses candidatures dont certaines de nôtres ont été rejetées. Cela prouve à suffisance que nos adversaires nous craignent parce qu’ils savent que nous constituons une alternative crédible», a déclaré le porte-parole du Conseil exécutif, Alain Michel Mombo, exhortant les militants à ne pas se laisser divertir et à rester mobiliser dans le combat.

En effet, si les élections constituent, en plus du respect des droits de l’homme et la bonne gouvernance, un critère indispensable pour mesurer la vitalité de la démocratie d’un pays, l’organisation des sénatoriales en cours sur, l’ensemble du territoire, constitue pour le RPM «un simulacre de démocratie, du fait de l’improvisation et de nombreuses irrégularités qui les émaillent».

Cette élection compte en tout 90 candidats, 17 partis politiques, et deux indépendants, pour 52 sièges. Le RPM a présenté des candidats dans plusieurs sièges. Notamment dans 6 des 8 sièges de la province de l’Estuaire, 5 des  11 sièges du Haut-Ogooué, 1 des 2 sièges du Moyen-Ogooué, 2 des 9 de la Ngounié, 1 des 6 de la Nyanga, 2 des 4 sièges de l’Ogooué-Ivindo, 2 des 4 de l’Ogooué-Lolo, 2 des 3 de l’Ogooué-Maritime et 1 des 5 du Woleu-Ntem.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    On vous a dit COMBIEN DE FOIS de ne plus aller à AUCUNE ELECTION AU GABON. Vous continuez malgré tout. Allez-y et ne vous plaignez plus SVP. Vous êtes responsables de vos malheurs.

    • Gayo dit :

      SERGE MAKAYA on n’ira plus au élections quand vous aurez une stratégie et des moyens pour une autre solution. Pour l’instant les élections malgré la fraude restent un moyen d’avoir des positions qui permettent de maintenir une plus grande pression sur le PDG. Arrêtez de faire obstruction en faisant la promotion d’un boycott qui ne sert a rien sinon a affaiblir davantage les forces du changement. C’est dans cet assemblée nationale que des gens comme Pierre Mamoudou ont pu utiliser cette tribune pour nous faire passer des discours qui permettent de maintenir le peuple en éveil en rappelant toujours l’incohérence de ce pouvoir. Je vous vois dire que la présence des élus de l’opposition n’a pas permis d’arriver a l’alternance. Je vous répondrai que le fin de l’apartheid ou de la ségrégation raciale aux USA sont le résultats de la somme de toutes les actions qui ont été mené pendant des décennies et des siècles et que Mandela aurait pu renoncer plus tôt a ses 27 ans de prisons qui ont eu du temps a aboutir sur la fin de l’apartheid et son élection. A l’approche de 2023 voila vous revenez avec votre distraction du boycott. Si vous proposiez d’autres solutions et d’autres moyens, on comprendrait que vous nous demandiez de renoncer au élections en attendant que vous appliquiez vos solutions efficaces.

  2. Lavue dit :

    Pour notre ami MAKAYA les choses semblent trop triviales. Quand c’est pas le boycott des élections c’est son fameux Quai d’Orsay.
    Voyons, cher MAKAYA faut s’élever un peu. Pleurnicher tous les jours sur le Quai d’Orsay parce qu’on a travaillé au B2 ne changera rien. Gayo a été assez clair je l’espère et c’est ça qu’il faut approfondir comme piste de réflexion. On a la chance
    de disposer d’un média comme Gabonreview, profitons d’en faire usage utile.

    Merci.

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