Élections 2025 : réajustement du parcours des électeurs dans les bureaux de vote

Face au nombre record de candidatures pour les élections législatives et locales du 27 septembre 2025, le ministère de l’Intérieur a annoncé de nouveaux aménagements dans l’organisation du vote afin de fluidifier le passage des électeurs dans les bureaux et de garantir la transparence du scrutin.

Des ajustements dans les bureaux de vote pour éviter les engorgements. © D.R.

Afin de faciliter le processus électoral face à l’afflux inédit de candidatures enregistrées pour ces scrutins, le ministère de l’Intérieur a précisé, le 20 septembre, qu’une nouvelle organisation du déroulement du vote serait mise en place dans les bureaux.

Dans les circonscriptions où le corps électoral est particulièrement important, deux ou plusieurs électeurs pourraient être invités à voter simultanément. Concrètement, pendant qu’un électeur exprimera son choix pour les élections législatives, un autre accomplira son acte de vote pour les locales, et vice versa. Un schéma explicatif a d’ailleurs été transmis aux présidents des commissions électorales afin de garantir la bonne mise en œuvre de cette disposition.

En revanche, dans les bureaux où le corps électoral demeure restreint, le vote se poursuivra de manière classique, un électeur à la fois. L’objectif affiché reste le même : assurer la fluidité, éviter les engorgements et permettre à l’ensemble des citoyens de voter dans des conditions optimales.

Plus de 18 800 candidats en lice

Cette adaptation intervient dans un contexte exceptionnel : plus de 18 800 candidats sont en lice pour les différents sièges à pourvoir, dont 145 députés, 972 conseillers départementaux, 1 423 conseillers municipaux et 683 conseillers d’arrondissement. Un record qui reflète la forte mobilisation politique autour de ce scrutin.

Le ministre de l’Intérieur a tenu à rassurer l’opinion en affirmant que ce double dispositif de vote ne compromettra en rien la régularité du processus. Il a garanti que les élections se dérouleront dans un cadre « transparent, crédible et apaisé », conformément aux orientations du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.