Après sa récente audience avec Brice Clotaire Oligui, le président d’Ensemble pour le Gabon (EPG), Alain-Claude Bilié-By-Nze, a rencontré, le 20 septembre, à Libreville, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et Chef de l’Unoca, Abdou Abarry. La rencontre a permis d’aborder les préparatifs du double scrutin législatif et local, ainsi que le contexte politique général au Gabon.

Abdou Abarry et Alain-Claude Bilié-By-Nze, le 20 septembre 2025, à Libreville. © D.R.

 

Dans le cadre des consultations préélectorales en vue des élections législatives et locales prévues le 27 septembre, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et Chef de l’Unoca, Abdou Abarry, a rencontré, le 20 septembre, l’ex-chef du gouvernement et président d’Ensemble pour le Gabon (EPG), Alain-Claude Bilié-By-Nze.

Représentant spécial de l’ONU, son rôle est de veiller à ce que les processus électoraux se déroulent dans le respect des normes internationales et de promouvoir la paix et la stabilité en Afrique centrale. Déjà présent lors du sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), début-septembre, le patron de l’Unoca s’implique dans un partenariat renforcé entre l’ONU et la CEEAC pour accompagner les transitions politiques dans la sous-région, dont le Gabon.

Avant cet entretien avec Abdou Abarry, Alain-Claude Bilié-By-Nze a régulièrement dénoncé les irrégularités observées dans le processus électoral en cours dans le pays. Il a particulièrement relevé le fait que les conditions ne garantissaient ni la transparence ni la crédibilité des élections. Il avait même appelé au report de ces échéances afin d’assurer un cadre électoral plus juste et équitable.

Par ailleurs, le leader d’EPG a récemment été reçu en audience par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Une rencontre illustrant, selon certaines voix, la volonté de dialogue entre le pouvoir et les forces politiques de l’opposition, notamment au moment où le Gabon se prépare pour ce scrutin dans un contexte post-transition. L’audience avait offert un espace d’échanges sur la situation politique nationale et les défis à relever pour garantir un climat apaisé avant les élections.

Au moment où se profilent ces élections du 27 septembre, le dialogue entre l’ONU, la présidence gabonaise et les partis d’opposition comme EPG traduit l’urgence de restaurer la confiance autour du processus électoral pour assurer la paix et la légitimité des institutions à venir.

 
GR
 

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