Quelques heures après le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle du 26 août prochain, pour appartenance à la majorité présidentielle, violation de l’article 19 de la charte dudit regroupement politique et violation de l’article 22 de la loi 096 du 12 mars 1996 portant disposition commune à toutes les élections politiques, modifié en son article 2, le président du Centre des libéraux réformateurs a décidé de peser de tout son poids pour l’annulation de ces joutes électorales de 2023 et l’ouverture d’une transition politique.

Jean Boniface Assele Dabani ne désarme pas. © Gabonreview

 

La bataille pour la participation à l’élection présidentielle d’août 2023 n’est pas terminée pour le général à la retraite Jean Boniface Assele Dabani. Malgré le rejet de son dossier de candidature par le Centre gabonais des élections, pour appartenance à Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE), violation de l’article 19 de la charte dudit regroupement politique et violation de l’article 22 de la loi 096 du 12 mars 1996 portant disposition commune à toutes les élections politiques, modifié en son article 2, le président du CLR refuse d’abdiquer.

«Le pays est en danger, tout s’écroule à tous les niveaux. On ne peut pas laisser le pays dans cet état, il faut le sauver. Ce pays est en train d’être géré par des étrangers et contre nous. Hier encore, mon nom était sur la liste des 20. Mais une main légère, que je connais très bien, a décidé de retirer mon dossier», a-t-il déploré, annonçant l’introduction d’un recours auprès de la Cour constitutionnelle et dans les pires des cas, exiger l’ouverture d’une transition politique pacifique.

«Je vais saisir mes avocats et mes amis à Paris, on mettra de l’ordre. On attend la Cour constitutionnelle. Je sais ce qui se passe, mais le CLR est un grand parti, qui a un grand président. Ils ont peur de moi, parce que je vais les battre. J’ai des dossiers complets. Si s’aboutit, je demanderai qu’on annule les élections, parce qu’il y a du vol. On ne peut pas s’amuser à voler le peuple les yeux ouverts. Ils n’ont pas d’arguments contre moi», a assuré Jean Boniface Assele Dabani, ce 24 juillet 2023, devant les hommes de médias.

Qualifié par certains d’aimer l’argent et les arrangements d’arrière-boutique avec son neveu, à qui il ferait un chantage, l’octogénaire a réaffirmé son désir de rendre aux Gabonais leur dignité et leur bien-être, et au Gabon sa splendeur d’antan. «Ils ont créé une situation de besoin, ils affament les gens, les prix sont élevés, l’école ne fonctionne plus… C’est notre pays à tous. Je suis gabonais 110%, je n’ai pas de pays de rechange. Notre pays ne doit pas être avili par des gens qui viennent d’ailleurs. C’est cela ma bataille. Cherchons ensemble qui gouverne le Gabon maintenant, nous allons l’attraper ensemble et on lui fera sa fête», a-t-il promis.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Pauvre Assele. C’est maintenant que tu veux nous faire croire que le pays est géré par des gens qui viennent d’ailleurs. Pitié de toi. A Ntare Nzame. Pitié. Toi qui as fait tant de mal aux Gabonais, tu prétends maintenant que le pays est en de mauvaises mains. On devrait te brûler autant que ces étrangers dont tu fais allusion. Vous méritez tous (y compris celui qui vous a déjà précédé qu’est Omar Bongo des plateaux batekes) d’aller pour l’éternité dans les 🔥 flammes de l’enfer. A Ntare Nzame. Allez vous faire FOUTRE, bande de voleurs et d’assassins.

    Si seulement les quelques vrais opposants de ce pays pouvaient se mettrent d’accord et ne pas s’engager à cet énième mascarade électorale présidentielle, ce serait déjà un pas su le chemin de libération TOTALE de notre pays géré effectivement par une bande d’étrangers dont fait partie le roitelet du Maroc, mais aussi l’incontournable mafia qu’est la francafrique.
    Qu’ils aillent tous se faire FOUTRE ces voleurs qui n’ont aucune pitié du peuple Gabonais. Pitié. Pauvre Gabon.

  2. Akoma Mba dit :

    Le peuple gabonais si il lui reste encore un minimum de dignité et non pas ce grand plein de lâcheté ne devrait pas aller voter mais laisser les 18 candidats ignobles et sans vergogne aller baisser la culotte devant Ali Bongo pour qu’il leur en mette plein dedans. Pauvre pays de mendiants!

  3. leo dit :

    MA question est de savoir à qui(majorité ou opposition) profite ce crime

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