Depuis l’annonce par le Centre gabonais des élections (CGE) du projet de calendrier des élections générales prévues cette année, c’est le branle-bas de combat au sein des partis politiques. Le Parti démocratique gabonais (PDG) a réuni mercredi 28 juin à son siège de Libreville son Conseil consultatif des sages. Objectif : examiner et peaufiner les éventuelles candidatures en vue des investitures. Le candidat à l’élection présidentielle étant la candidature la plus attendue au sein de cette formation politique vieille de 55 ans.

Le Secrétaire général du PDG, Steeve Nzegho Dieko, et quelques-uns de ses collaborateurs, le 27 juin 2023. © Facebook/pdggabon

 

Le Secrétariat général du Parti démocratique gabonais (PDG) s’est réuni, le 28 juin, avec les «Sages» de cette formation politique, au pouvoir afin, de voir comment mener les candidatures, mais surtout de préparer les investitures, notamment celle du porte-étendard du groupe à la présidentielle. Ce, d’autant que le chef de file de cette formation politique, au pouvoir depuis 14 ans, Ali Bongo Ondimba, entretient encore le flou sur son positionnement vis-à-vis de la prochaine de ce scrutin.

Si à l’issue du congrès du Parti démocratique gabonais de décembre 2022, le nom du candidat de cette écurie politique à cette échéance électorale majeure du pays n’a pas été dévoilé, les regards restent donc toujours rivés vers ce parti au pouvoir. À ce sujet, alors que la date limite de dépôt des candidatures aux élections générales est fixée au 11 août, le PDG peaufine ses réglages avant de positionner ses candidats. Les Sages ont ainsi été mis à contribution autour du Secrétaire général, Steeve Nzegho Dieko.

«Si on se réfère à la date officielle du CGE, ça veut dire que dans l’intervalle d’aujourd’hui jusqu’au 10 juillet, le PDG devra organiser le congrès d’investiture de son candidat», a fait savoir le Secrétaire général.

Un Comité de réflexion a été immédiatement été mis en place avec l’assentiment de ces «Sages». «Nous les anciens, nous voulons que les jeunes fassent ce que nous avons fait et mieux. On dit que le bas de la rivière a eu des méandres parce qu’elle a refusé d’avoir des conseils», a mis en garde le président du Conseil consultatif des sages, André Dieudonné Berre.

© Facebook/pdggabon

La rencontre a été élargie aux membres du bureau politique de l’Estuaire et du Haut-Ogooué, invités à faire bloc pour aborder ces élections et à s’impliquer pour un bilan plus que positif au final symbolisé par la victoire de leur porte-drapeau. «À l’approche des échéances dont nous connaissons tous l’importance, le Secrétaire général a été à la fois pédagogue, mais surtout politique dans la nécessité d’avoir un parti en ordre de bataille. Mais pour être en ordre de bataille, il faut être unis», a indiqué le membre du bureau politique du Haut-Ogooué, Jean-Pierre Oyiba.

Steeve Nzegho Dieko invite chacun à mouiller le maillot, à travailler dans la cohésion afin d’aboutir au résultat escompté. «Si nous travaillons ensemble, de manière collégiale, concertée, il y a de fortes chances que la réélection tant recherchée, par chacun d’entre nous, du Distingué Camarade Président puisse être assurée», a-t-il dit.

Cet exercice se poursuivra avec les membres des bureaux politiques des autres provinces.

 
GR
 

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