Au Gabon où la plupart des villes de l’hinterland sont pratiquement privées d’électricité depuis plusieurs semaines, les autorités de la Transition ont consenti des investissements pour l’achat de groupes électrogènes devant combler les déficits. D’une valeur d’un peu plus de 3 milliards de francs CFA, un premier lot de 14 groupes a été réceptionné, mardi 19 mars, par le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques. La livraison d’un deuxième lot est prévue pour bientôt

Le ministre de l’Énergie mettant symboliquement en marche l’un des groupes. © GabonReview

 

Pratiquement privées de courant ces dernières semaines au Gabon, les populations de l’hinterland verront très bientôt le rétablissement des différents réseaux d’alimentation en électricité. Le 19 mars, Jeannot Kalima, le ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques a officiellement réceptionné 14 groupes électrogènes. Un investissement d’une valeur d’un peu plus de 3 milliards de francs CFA, consenti par les autorités de la Transition qui selon le ministre, «ne sont pas sourdes aux préoccupations des populations». Pouvant produire 250 à 600 kVa, ces groupe seront très bientôt acheminés vers sept villes.

Concrètement, deux groupes de 500kVa pour Ndjolé, quatre groupes dont un de 600 kVa, deux de 500 kVa et un de 450 kVa pour Tchibanga, deux groupes de 250 kVa pour Moabi, un groupe de 450 kVa pour Mayumba, deux groupes de 450 kVa pour Mékambo, deux groupes de 500 kVa pour Boué et un groupe pour Ovan. L’État ayant l’obligation de réaliser des investissements structurants, le ministre de l’Énergie parle d’une solution palliative en attendant ces investissements dont des barrages hydroélectriques pour finalement avoir une énergie propre. Ces groupes de marque Caterpillar ont été achetés chez le groupe Tractafric pour la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), bras séculier de l’État dans ce secteur.

Les groupes électrogènes à acheminer et instantané de la cérémonie de réception. © GabonReview

Un lot de 17 groupes attendu

Entre manque d’entretien et vieillissement, ses outils de production d’électricité ont pour ainsi dire fini par se détérioré occasionnant ainsi des délestages et coupures intempestives dans l’arrière-pays. «C’est un premier lot parce qu’il s’agit des localités de taille moyenne», a précisé Jeannot Kalima. Une deuxième phase, a-t-il fait savoir, consiste à acquérir 17 groupes électrogènes d’une puissance 2 500 kVa chacun. Un second investissement chiffré à un peu plus de 10 milliards de francs CFA. «Les équipes sont en branle, nous avons le soutien ferme du chef de l’État pour arriver à trouver ces solutions dans les semaines à venir», a-t-il déclaré.

Dans sa démarche, il a invité la SEEG à prendre soin de ces équipements. Alors que l’entretien lui a souvent fait défaut, elle a noué avec Tractrafric un partenariat pour y arriver. Elle devra également trouver un accord avec le groupe privé pour faire un diagnostic de l’existant et voir ce qui pourrait être réparé afin de couvrir tous les besoins. «Le tout n’est pas d’acquérir les groupes électrogènes mais de les entretenir», a commenté Jeannot Kalima invitant par ailleurs les populations à croire en la politique du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Malho dit :

    Il faut que la seeg arrête avec ses solutions provisoires là !! C’est simple de construire des barrages hydroélectrique dans les 9 provinces et ensuite connecter le tout et distribuer à tout le monde l’électricité. Nous sommes au 21e siècle, il y a des problèmes qui auraient trouvés solution depuis des années.

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