Trois ans après le lancement de cette initiative censée pallier le phénomène du chômage des jeunes au Gabon, le projet de Renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale (RCEJPS) ayant nécessité un prêt de plus de 84,6 millions d’euros auprès de la Banque africaine de développement (BAD) appelle un audit qui permettra de dire si l’argent a été utilisé à bon escient et si les marchés ont été passés dans le respect des normes.

Le projet RCEJPS a mobilisé une enveloppe globale de 94,04 millions d’euros. Cet argent est-il utilisé à bon escient ? © D.R.

 

Prêtés à l’État gabonais dans le but de financer le projet de Renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale (RCEJPS), les 84,63 millions d’euros de la Banque africaine de développement (BAD) et les 9,41 millions d’euros de l’État gabonais ont-ils été utilisés aux fins prévues et conformément aux dispositions de l’accord de prêt ? À quel niveau est le projet trois ans après son lancement ? Comment s’est passé l’octroi des marchés publics avec les entreprises intervenant ou étant intervenu dans le projet ?

Ces questions devraient bientôt trouver des réponses. C’est du moins ce qu’attend le ministre de la Formation professionnelle Raphaël Ngazouzet par l’entremise du directeur général de la Formation professionnelle et chef de projet François Boukangou, qui a lancé ce jeudi 12 mai un avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement de consultants chargés d’auditer les comptes et les marchés liés à ce projet pour les exercices 2020, 2021 et 2022.

Il s’agira, pour les futurs auditeurs, de démontrer que «les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives, qu’elles soient dues à la fraude ou à l’erreur». Il va également falloir prouver, documents à l’appui, que des contrôles ont été effectués en interne par la cellule d’exécution du projet. Et enfin, le chef de projet dit attendre des consultants qu’ils s’assurent que les marchés octroyés aux entreprises ont respecté les normes en matière de passation des marchés publics au Gabon. Il s’agira par la suite de s’assurer que les réalisations sur le terrain correspondent aux fonds décaissés et aux calendriers des sorties de fonds.

Parmi les nombreux chantiers financés figurent les travaux de réhabilitation et d’extension de trois établissements de formation à Port-Gentil : l’École nationale de commerce, le lycée technique Jean Fidèle Otando, le Centre de formation et de perfectionnement professionnels de Port-Gentil.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Evidemment ca servi à la court du roi peto ali bongo de s’enrichir. Tous leurs programmes ce n’est que pour voler avec de faut projet surfacturés et des chantiers non exécutés par les entreprises péagistes bénéficiaire des offres sans appels.

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