Énergie : la SEEG sur les pas de la Senelec

Du 6 au 9 mars 2024, une délégation de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a séjourné à Dakar au Sénégal dans le cadre d’une visite de travail ayant pour but de renforcer la coopération sud-sud en matière de distribution d’électricité. Après des échanges sur les bonnes pratiques et une immersion au sein de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), la SEEG entend s’inspirer de l’expérience positive de ce modèle sénégalais qui a entre autres, réussi l’implémentation du câble ACCC sur son réseau.

La délégation de la SEEG posant avec la représentation de la Senelec. © SEEG

En matière de distribution d’électricité, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) compte s’inspirer de l’expérience jugée positive de Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec). Une délégation conduite par son directeur général Joël Lehman Sandoungout a pour ainsi dire, séjourné du 6 au 9 mars au pays de la Teranga pour une visite de travail. Opérateur national du service public de l’eau potable et de l’électricité au Gabon, la SEEG a inscrit ce voyage dans le cadre de la dynamisation des relations sud-sud établies avec les entreprises du secteur. La visite de travail à Dakar avait pour but de s’inspirer des stratégies de performances de la Senelec et de capitaliser les solutions mises en œuvre par cet opérateur.

4 jours pour échanger sur les bonnes pratiques

S’agissant notamment d’amélioration de son offre énergétique. Ce qui a valu à la délégation, une immersion au sein de la Senelec. «Le but de cette immersion au sein de la Senelec était de partager savoir-faire et expertise sur des sujets en lien avec nos activités réseaux au niveau de la production, du transport, de la distribution d’électricité  et d’explorer ensemble des pistes d’intégration des énergies renouvelables», a fait savoir Joël Lehman Sandoungout. Les discussions dit-il, ont permis un vrai partage de connaissances, expériences et compétences. «Nous avons pu relever des indications qui nous permettront d’améliorer la performance opérationnelle de la SEEG en termes d’efficacité et de fiabilité du système», a-t-il déclaré. 

Pour la SEEG, il s’est agi de quatre jours pour échanger sur les bonnes pratiques tant, depuis 2012, la Senelec offre une qualité de service en constante évolution à sa clientèle. Ce, grâce à la réalisation d’investissements structurants d’envergure qui ont permis de porter ses capacités de production électrique de 854 à 1 800 MW et d’améliorer le maillage du Sénégal en lignes de transport électrique, pour un coût de près de 2 000 milliards de francs CFA. Au-delà, note la SEEG, les progressions réalisées par le principal fournisseur de l’électricité au Sénégal résultent davantage de l’implémentation du câble ACCC sur son réseau de transport électricité. 

Joël Lehman Sandoungout (gauche) et Papa Mademba Biteye. © SEEG

Implémenter le câble ACCC pour booster l’offre

Assez pour que l’entreprise gabonaise souhaite tout aussi tirer profit des avantages liés à ce nouveau produit dont la mise en œuvre devrait augmenter le mouvement d’énergie et la capacité de transit de puissance de la ligne Haute Tension sur le tronçon 90 kV Owendo-Bisségué. Le câble ACCC, souligne la SEEG, est un conducteur central en fibre carbone. «Ce nouveau produit est thermiquement stable, résistant à la corrosion, respectueux de l’environnement et bénéfique pour garantir et répondre à la forte demande de la clientèle domestique et industrielle», indique l’entreprise.

 À Dakar, la délégation de la SEEG a visité des installations et quelques unités opérationnelles de la Senelec, avant une séance de travail avec le directeur général de Senelec, Papa Mademba Biteye. «La rencontre a permis d’aborder de multiples sujets pour aboutir à un engagement ferme des deux parties d’approfondir et diversifier la relation partenariale liant la SEEG à la Senelec», a signifié la SEEG. Ce, précise l’entreprise, y compris dans le cadre de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA) : cet «organisme continental, vecteur d’intégration africaine en matière d’énergie électrique».