Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean De Dieu Moukagni-Iwangou, a présenté le 30 juin, à l’occasion de l’allègement des mesures restrictives pour lutter contre la propagation du Covid-19, les contours de la reprise dans ce secteur à partir du 13 juillet 2020.

Le ministère de l’Enseignement supérieur envisage pour le 13 juillet 2020 la reprise des activités dans ce secteur en arrêt depuis plus de trois mois. © Facebook/quotidienlunion

 

Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur s’est exprimé, le 30 juin, sur la reprise des activités dans ce secteur, dans le cadre d’une conférence de presse gouvernementale à laquelle participait le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale. Dans sa communication, Jean De Dieu Moukagni-Iwangou a apporté des explications sur cette nouvelle rentrée qui devrait avoir lieu le 13 juillet prochain.

Pour que les activités fonctionnent sans anicroches, le membre du gouvernement propose deux protocoles de reprise. «A l’analyse, un protocole de reprise des activités pédagogiques d’une part et un plan de vigilance sanitaire. Entendu que la reprise doit s’opérer dans le strict respect des mesures prudentielles», a déclaré Moukagni-Iwangou.

S’agissant de la reprise des activités pédagogiques, il a indiqué trois périodes arrêtées. La première va courir du 13 juillet au 9 août 2020. «A cette occasion, nous avons retenu de tenir les activités qui mobilisent le moins de personnes en raison des prescriptions qui ont été rappelées», a-t-il dit. Selon ce dernier, «du fait de ces prescriptions-là, la reprise va se limiter aux activités administratives, d’une part, et d’autre part, parce que l’Enseignement supérieur fonctionne autour du principe de la semestrialisation, il s’agira pour ceux des établissements qui ont réussi à boucler le premier semestre, à organiser leurs examens, de pouvoir procéder à la correction de ces examens de sorte que le premier semestre soit bouclé».

La deuxième période va quant à elle du 14 septembre au 30 décembre 2020. Invoquant la surpopulation des universités et grandes écoles du pays, le chef du département de l’Enseignement supérieur préconise le basculement «à l’enseignement à distance». «On va passer au e-Learning et le temps qui va courir de maintenant au 14 septembre devrait nous permettre d’installer la solution numérique dans chaque établissement pour les besoins d’assurer l’accès aux enseignements à l’ensemble des étudiants, notamment ceux qui seront en présentiel face aux enseignants, mais aussi ceux qui ne pourront pas entrer dans ces amphithéâtres surpeuplés», a-t-il laissé entendre. Pour ce qui est de la troisième période, elle partira de janvier 2021 pour l’année académique prochaine.

S’exprimant à propos d’un plan de vigilance sanitaire, le ministre explique qu’il a été conçu et va être appliqué en tenant compte de l’accès dans les campus. Moukagni-Iwangou précise que «l’accès dans les campus, au-delà des conditions qui ont été rappelées, va être facilité, mais tout visiteur devra emprunter un corridor par lequel, un dispositif mis en place au sein de chaque université permettra à un Comité de veille de contrôler le port de la bavette, la température et le lavage des mains». Au sortir du corridor, a-t-il fait savoir, les cas suspects ou signalés devront être orientés dans un espace qui devra être aménagé dans chaque université pour la prise en charge par les services compétents.

Voilà une démarche qui devrait permettre de sauver l’année académique et permettre aux étudiants inscrits dans les universités et grandes écoles du pays d’achever l’année 2019- 2020. Ceci d’autant plus qu’il faut apprendre à vivre désormais avec le Covid-19.

 
GR
 

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