Effective à l’Université Omar Bongo (UOB) depuis près de trois mois, la grève du Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) pourrait s’étendre à d’autres universités et grandes écoles.

En médaillon : une assemblée générale du Snec à l’UOB. © Gabonreview

En médaillon : une assemblée générale du Snec à l’UOB. © Gabonreview

 

Alors que courait déjà la rumeur d’une éventuelle reprise des cours à l’Université Omar Bongo (UOB) le 2 mars courant, le Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) s’est réuni en début de semaine dernière. Au cours de cette assemblée générale l’option d’un durcissement de la grève observée depuis fin 2014 a été arrêtée. Le secrétaire général du Snec invite ainsi ses collègues enseignants à la mobilisation totale en vue d’un verrouillage complet des universités et grandes écoles. «C’est un rassemblement de mobilisation pour rassurer les collègues enseignants-chercheurs sur le fait que la grève de la Dynamique unitaire continue et pour leur faire savoir que les négociations avec le gouvernement n’ont pas commencé», a lâché Jean Rémy Yama. «Quoi qu’il arrive nous allons poursuivre le mouvement de grève jusqu’à l’obtention du nouveau système de rémunération», a-t-il averti.

Membre de la Dynamique unitaire, qui regroupe une quarantaine de syndicats de l’administration publique, le Snec réclame notamment l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) et du point d’indice de 425 à 1500. Les syndicalistes estiment en effet que le Smig est passé de 44.000 à 80.000 francs en 2006 et depuis lors rien n’a bougé alors que le Gabon a connu une embellie financière durant les cinq dernières années. Or, à en croire leurs dires, la loi dispose que les augmentations des salaires doivent s’indexer aux hausses du budget de l’Etat et autres mécanismes de financement de projets. Dans tous les cas, cet appel au durcissement est une très mauvaise nouvelle pour l’UOB où les cours sont suspendus depuis de longs mois.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Encore eux dit :

    Hélas, la jeunesse est sacrifiée! Ali ne se soucie pas de l’éducation de nos enfants, car les siens sont à l’étranger! dans les pays des blancs! quelle tristesse! plus incompétents que lui, je meurs! il voyage, il adore ça, il dépense pour des futilités comme les motos show, les courses nautiques ou la tropical à deux balles, il adore ça!

    Monsieur l’usurpateur Ali Bongo, si vous voyez que la fonction de Président est difficile à assumer, démissionnez!

  2. Le PDGiste deçu. dit :

    Ne lachez pas l’affaire, alors qu’au congo à coté le smig est à 225 000f avec une population de 3 000 000 d’habitants,nous ne sommes qu’à 80 000f avc 1 000 000 d’habitants

  3. Cyd dit :

    Des syndicalistes qui invitent les hommes politiques à leurs ÂG. On aura tout vu dans ce pays. Il est bien claire qu’ils se foutent de l’avenir des petits Gabonais.

  4. Cincin Iradjak dit :

    Une jeunesse sacrifiée par les enseignants comme par le gouvernement en place car les responsabilités son partagées personne n’a totalement raison comme personne n’a totalement tort. C’est vous qui avez prêtés serment donc souvenez vous aussi une minute de cela le Gabon n’est pas qu’un pays sur une carte c’est aussi un esprit.

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