Pour la première fois depuis sa création en 1968, le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) pourrait avoir à la tête de son secrétariat général une femme. Pour la candidate de son pays, la Béninoise Eléonore Yayi a sollicité jeudi le soutien du Gabon dont la promotion de la femme est un des principaux combats des autorités.

Christine Nougbodé Ouinsavi, la candidate du Bénin pour la tête du secrétariat général du Cames. © Getty images

 

Eleonore Yayi (micro) en compagnie de la candidate, le 21 avril 2022, à Libreville. © Capture d’écran/Gabon 1ère

La succession du Pr Bertrand Mbatchi, l’ex-secrétaire général décédé en fonction en 2021, se prépare. L’élection du prochain patron du Cames devrait se tenir dans les prochaines semaines et les candidats ont déjà commencé leur campagne. Au nombre de ceux-ci, l’on compte une femme, Pr Christine A. I. Nougbodé Ouinsavi. Professeure titulaire des universités en Aménagement et Gestion des ressources naturelles et ancienne ministre, la Béninoise espère occuper le fauteuil qu’occupe depuis le 27 septembre 2021 le Pr Abou Napon, actuel SG par intérim. Pour ce faire, elle compte sur le soutien du Gabon, entre autres.

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du Bénin, Eléonore Yayi a d’ailleurs rencontré à Libreville, jeudi 21 avril, son homologue gabonais, le Pr Patrick Mouguiama Daouda, président en exercice du Conseil des ministres du Cames. Objectif de son séjour dans la capitale gabonaise en compagnie de sa pouline : tenter de convaincre les autorités gabonaises de donner leur vote à sa candidate.

«Nous nous sommes rendu compte que les approches entre nos deux pays sont les mêmes. Nous avons les mêmes défis, notamment celui de revoir tout ce qui se fait actuellement au niveau de nos systèmes éducatifs», a-t-elle fait valoir.

Mais surtout, Eléonore Yayi a su toucher la sensibilité de son homologue en insistant bien sur le fait que la candidature qu’elle promeut est celle d’une femme. Depuis sa création en 1968, le Cames n’a jamais été dirigé par une femme. 54 ans après, elle aimerait bien que les choses changent. «C’est la première fois, grâce aux chefs d’État, que cette institution pourrait avoir une femme à sa tête», espère-t-elle.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Pourquoi écrire « le Conseil africain ET malgache » ? Les malgaches ne se considèrent pas comme Africains ? Pitié pour eux. Vous croyez qu’en vous excluant du Continent Africain, ça change quoi pour vous ? A Ntare Nzame !!!

    L’humanité aura FAIT un VRAI bond en AVANT lorsqu’on parlera PLUS JAMAIS en terme de races, lorsque un blanc saluera un noir sans avoir des idées préconçues (comme s’il avait par exemple touché de la merde)… j’en ai connu des blancs RACISTES à un point que vous ne pouvez même pas vous imaginer. Ces blancs se laissent lécher le visage, les mains par leur chien qu’ils portent, tout en sachant qu’il a ses pattes tout le temps au sol où il y a de tout, y compris de la vraie merde quelques fois. et les mêmes vous refuseront de saluer simplement un noir de la main. Pitié. Et les malgaches se prennent aussi pour des blancs comme si c’était une race modèle. A Ntare Nzame !!!

  2. NGOMAH dit :

    Vivement avec vous l’arrêt du copisme d’un modèle d’enseignement qui a marché de moins en moins chez son créateur qui n’y existe plus et dont la reproduction devient des plus ridicules dans l’histoire de l’enseignement supérieur.

Poster un commentaire