Le ministre en charge des Eaux et Forêts, Lee White, a présenté le 2 mai, au forum ministériel du Congrès mondial de la foresterie à Séoul, en Corée du Sud, les politiques fiscales et financières du Gabon liées au climat et à l’environnement, appelant à un intérêt mondial accru pour la foresterie.

Lee White vante le rôle protecteur du bassin du Congo à Séoul. © D.R.

 

Le ministre en charge des Eaux et Forêts,  Lee White, participe depuis le 2 mai, à Séoul, en Corée du Sud, au XVe Congrès forestier mondial sur le thème : «Construire un avenir vert, sain et résilient avec les forêts». Cette participation, offre au représentant du Gabon, et à ses collègues des pays membres de la Commission des forêts d’Afrique Centrale (Comifac), l’occasion d’influer sur les orientations de la politique mondiale en matière de la gouvernance forestière et de lancer un appel à la communauté internationale pour conserver, gérer durablement et financer davantage les écosystèmes forestiers d’Afrique centrale, deuxième poumon vert de la planète.

Le faible niveau de déforestation dans le bassin du Congo, comparé à la destruction observée en Asie et en Amérique du Sud, avec l’avancée de fronts pionniers liés aux grandes cultures industrielles et à l’élevage, prouverait selon les ambassadeurs de l’Afrique centrale que le deuxième bassin forestier de la planète passe au second plan dans l’agenda international.

Lee White Congrès mondial de la foresterie à Séoul en Corée. © D.R.

Selon les participants à ce congrès, en tant que seule source d’absorption des émissions, les forêts peuvent réduire les émissions de carbone de 34 milliards de tonnes par an grâce à des activités de boisement, de reboisement et de gestion forestière. Ces activités ont le potentiel de réduire les émissions de carbone d’environ un tiers. Et il est sûr de dire que les objectifs en matière de changement climatique ne peuvent être atteints, sans une utilisation durable des forêts.

Le ministre du Service forestier coréen (KFS), Choi Byeong-am a souligné l’importance des efforts visant à quantifier avec plus de précision l’intérêt public pour les forêts, affirmant que l’obtention de ressources financières suffisantes pour créer davantage de forêts n’est pas une tâche facile. «Les efforts déployés par les pays pour prévenir la déforestation ouvriront par conséquent la voie à la neutralité carbone mondial. En termes de réponse au changement climatique, l’importance de la forêt n’a plus besoin d’être soulignée. Cela a été davantage clarifié lors de la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique à la suite de l’Accord de Paris sur le climat », a-t-il.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. […] Environnement : Lee White vante le rôle protecteur du bassin du Congo à Séoul est apparu en premier sur Gabonreview.com | Actualité du Gabon […]

  2. ACTU dit :

    Que fait -il là-bas alors qu’il devrait être sur le terrain au cap Lopez ? Un ministre de l’environnement qui fuit son pays au moment où la compagnie Anglaise Perenco (ses compatriotes ) ont souillé nos côtes dans l’Ogooué Maritime?

  3. Lavue dit :

    Là où l’homme Noir est ridicule et ne peut susciter du respect de la part des autres races c’est quand il n’a pas compris que la fierté, l’estime de soi, est à la base de tout.
    Comment les autres (les Coréens et autres asiatiques) peuvent-ils comprendre que ce soit un Blanc qui soit ministre de l’environnement dans un pays africain et qui vienne parler au nom du bassin du Congo, quand tout le monde sait pourtant que la déforestation est l’œuvre des multinationales étrangères notamment.

    Sans racisme aucun, je me demande si un Européen de souche est-elle la personne la mieux placée pour défendre les positions africaines, bien sûr que non! Les discours officiels sont une chose, ce qui se traite en dehors des médias, en coulisse c’en est autre et l’image des Africains, moqués depuis toujours, ne va pas s’en porter mieux avec des Lee White comme ministre de l’environnement dans un pays africain.
    Sa place est au mieux dans un cabinet ministériel comme expert ou conseiller en environnement, mais pas comme ministre. C’est pitoyable et très regrettable pour des pays comme le Gabon qui ont du mal à se défaire d’une colonisation qui n’a jamais totalement disparue, mais qui se transforme simplement au fil du temps.

    L’image ça compte et les Africains très compétents on en manque pas pour le démontrer aux yeux des autres. Les LEE White et consort doivent évoluer en arrière plan quelque soit leurs talents.

    Le temps de s’affirmer et de se faire respecter pour les Africains est longtemps arrivé. ALI BONGO, quel que soient les complexes qu’il peut nourrir vis à vis du Blanc doit le comprendre.

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