Alerté sur l’érosion régressive de 3,5 mètres de large sur environ 35 mètres de long et 15 mètres de profondeur sur l’axe routier Koumameyong-Ovan, le ministre des Travaux publics est allé, le 14 décembre, constater de lui-même l’ampleur de la situation et proposer une solution pour garantir le mouvement des personnes et des biens dans cette partie du Gabon.

Une érosion régressive de 3,5m de large sur environ 35m de long et 15m de profondeur s’est produite, ce mardi 12 décembre 2023, sur l’axe routier Koumameyong-Ovan. © D.R

 

Dans la nuit du 11 au 12 décembre dernier, au village Ebe Messe à près de 15 km du chef-lieu du département de la Mvoung, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, une partie de la route nationale 4 a cédé sous l’effet des intempéries. Menaçant de couper à nouveau la région du reste du pays. Interpellé par cette situation, le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengue Nzoundou s’est rendu, le 14 décembre, sur les lieux pour constater et tenter de remédier à cette avarie.

Glissements, éboulements, écroulements, effondrements d’origine naturelle ou anthropique, le Gabon a connu ses séquences de mouvements de terrain en cette année 2023, qui va progressivement à sa fin. Cette situation, qui n’est pas sans conséquence catastrophique, soulève la problématique de la dégradation du réseau routier, qui se présente comme une véritable épine sous le pied des autorités de la transition.

Le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengue Nzoundou, le 14 décembre 2024, sur le lieu de l’érosion pour constater et tenter de remédier à cette avarie. © D.R.

Bien que déterminé à offrir au réseau routier national, une fière allure, le ministre des Travaux publics, ne manque pas d’admettre sa stupeur face aux effets du changement climatique sur la route Koumameyong-Ovan. «Nous sommes victimes de la nature. La nature n’est pas clémente envers le Gabon en cette année 2023. Vous constatez comme nous qu’il y a des éboulements, des inondations partout. Nous ne sommes pas épargnés par la nature. Il revient maintenant au ministère des Travaux publics que je dirige, d’appliquer une solution à cette situation pour garantir les mouvements des personnes et des biens, dans cette partie du pays», a regretté le général, Flavien Nzengue Nzoundou.

Ayant apprécié l’importance de l’éboulement et après avoir rassuré les usagers de ce que le trafic n’est pas interrompu pour les passagers, mais aussi pour les gros porteurs transportant les vivres et les produits d’hydrocarbures, le membre du gouvernement de la transition a garanti l’effectivité du démarrage des actions d’aménagement d’une déviation qui est une «solution palliative», par la société chinoise China First Highway Engineering Company, en entendant traiter la zone où l’érosion régressive a été enregistrée.

«Nous avons l’avantage d’avoir un marché d’aménagement du segment de cette route Ndjolé-Makokou. Ovan-Makokou est en construction pour le bitumage de ce tronçon long de 96 km. Pour l’heure, le trafic n’est pas interrompu, Dieu merci. On dévie sur le côté droit pour permettre le maintien du trafic. C’est plus de peur que de mal pour l’usager, mais c’est lourd pour l’administration des TPs parce que ça va beaucoup coûter. Nous devons le faire parce que c’est la route nationale 4 qui assure la liaison Libreville-Makokou, c’est une route structurante. Il faudra très rapidement réparer cela afin que toutes les activités puissent être assurées normalement», a indiqué Flavien Nzengue Nzoundou.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. issiane dit :

    C’est un signal fort que les autorites de la transition doivent regler l’epineuse question des detourneurs des fonds publics pour qu’ils remettent l’argent vole pour permettre au pays de decoller une fois pour toute.Tous les travaux que vous avez a effectuer exigent de l’argent,cet argent est aux mains de certaines personnes,entant que forces de l’ordre c’est justement le role qui vous sied le mieux ,alors nous citoyens nous vous prenons comme des hommes providentiels.

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