Réduits à attendre le soutien financier de leurs familles pour espérer regagner le pays, plusieurs footballeurs professionnels seraient actuellement coincés en Moldavie, victimes d’escroquerie présumée de la part d’agents turcs qui accusent désormais certains de crimes divers, y compris de tentative de meurtre sur leurs coéquipiers.

Des footballeurs professionnels gabonais du FC Dinamo-Auto coincés en Moldavie ? © Facebook/FC Dinamo-Auto

 

«C’est chaud pour nos footballeurs en Moldavie !» titre l’Union ce jeudi 8 décembre. Le quotidien rapporte en effet que plusieurs professionnels, dont deux internationaux, Dalian Toung Allogho et Nathanaël Bongo Mbourou, se sont fait abuser par l’Agence Pélican basée en Turquie. Avec eux, d’autres compatriotes dont le retour au Gabon s’avèrerait désormais impossible sans le secours financier de leurs familles, il s’agit de Stane Essono, Warren Ondo, Éric Bekale, Michel Mboula et Vivien Anome.

Si Toung Allogho et Junior Effaghe ont pu quitter la Moldavie pour la Turquie où ils seraient actuellement dans l’espoir d’un hypothétique contrat, pour les autres la situation semble critique, notamment pour Nathanaël Bongo Mbourou que le patron de l’agence turque accuse d’avoir tenté de tuer un de ses coéquipiers de Dinamo-Auto (D1 moldave) avec un poignard. «Sachant que la FIFA et la Fédération (…) allaient arriver pour inspection (salaire et traitement des joueurs) M. Rasul Allahverdiyev, directeur de l’Agence Pélican, a utilisé un document dans le but de me faire taire. Pis, il a proposé de me payer alors qu’il sait très bien que plusieurs autres joueurs sont sans salaire depuis plusieurs mois. Face à mon refus catégorique de coopérer, ce dernier a pondu une histoire pour me dénigrer», se défend l’intéressé qui nie tout en bloc.

Nos confrères assurent en effet que cinq mois après avoir signé des «contrats mirobolants» avec leur équipe et versé des sommes conséquentes d’argent à l’agence en Turquie, nos compatriotes n’ont jamais perçu leurs salaires depuis leur arrivée à Tiraspol. Selon une source citée par le quotidien, ces professionnels «attendent des titres de transport de la famille au pays, car abandonnés par les dirigeants du club». Espérons que la délégation de la FIFA, qui aurait récemment diligenté une enquête sur la situation salariale des joueurs du club, fera toute la lumière sur cette affaire. L’intervention des instances nationales du football est également attendue.

 
GR
 

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