Quatre jours après le naufrage du navire Esther Miracle, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver des survivants. Plus le temps passe, plus les chances de repêcher des rescapés s’amenuisent, mais l’espoir guide les opérations de recherche et de secours.

Le Chef d’état-major de la Marine nationale capitaine de vaisseau Bekale Meyong lors de sa déclaration. © Capture d’écran/Gabonreview

 

Trouvera-t-on encore des miraculés du navire Esther Miracle ? Si quatre jours après le naufrage le doute semble surplomber la foi des plus fervents des dévots, à travers un communiqué le 13 mars, la Marine nationale a annoncé la poursuite des recherches. «Les forces de défense et de sécurité ont déployé des moyens humains et logistiques importants. Depuis lors, les recherches se poursuivent sur la zone du naufrage et aux abords de celle-ci afin de retrouver d’éventuels survivants», a déclaré le Chef d’état-major de la Marine nationale capitaine de vaisseau Bekale Meyong. Depuis le 9 mars, 124 survivants et 6 corps ont été sortis des eaux. Parmi eux, 40 hospitalisés.

«Pour ce qui est des 40 naufragés hospitalisés depuis le 9 mars, les Forces de défense et de sécurité informent les populations que 38 d’entre eux ont pu regagner leurs domiciles et 2 demeurent à ce jour en observation dans des hôpitaux de la place», a informé le capitaine de vaisseau. Malgré les probabilités de retrouver des survivants qui s’amenuisent, a-t-il dit, chaque jour les opérations de recherche et de secours se poursuivent. Si les recherches effectuées ont permis de retrouver le navire à une profondeur de 30 mètres à une position assise et que d’aucuns se demandent si des corps n’y sont pas coincés, le Chef d’état-major de la Marine nationale a indiqué qu’en addition aux moyens logistiques terrestre, aérien et naval, une cellule médicale psychologique reste à la disposition des victimes et des familles des victimes au Port-Môle.

 
GR
 

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