Tout en assurant ne pas avoir mandaté un quelconque collectif d’avocats pour plaider leur cause, les rescapés du naufrage de l’Esther Miracle et les familles des victimes disent attendre jusqu’à lors le reste des documents promis par les autorités, utiles à certains pour justifier de leur statut auprès de leurs employeurs.

Des membres du collectif des rescapés, le 22 mars 2023, à Libreville. © Gabonreview

 

S’ils ne manquent pas de remercier les autorités pour la rapidité avec laquelle leurs passeports, récépissés de titre de séjour ou de carte nationale d’identité ont été établis peu après l’accident, les rescapés du naufrage de l’Esther Miracle attendent toujours le reste des documents promis. Mercredi 22 mars, par la voix de leur porte-parole, ils ont tenu à interpeller le Premier ministre qui avait récemment promis de mettre à leur disposition son administration pour leur permettre de recouvrer leurs «papiers» perdus, le 9 mars dernier.

«Nous demandons au gouvernement ces documents tant attendus par nous : le rapport des naufragés qui nous distinguera des personnes qui voudraient agir en lieu et place et qui nous permettra de justifier pour les uns leur longue absence à leur lieu de travail, et pour les autres d’accéder à l’établissement ou au rétablissement de certains documents administratifs», a adressé Pépin Euloge Foundjangoye.

Le président du Collectif des rescapés du naufrage du bateau de Royal Cost Marine dont le nombre de morts est établi à ce jour à 28 a par ailleurs tenu également à indiquer qu’ils ne se reconnaissent pas dans le collectif d’avocats s’étant récemment constitué à leur bénéfice.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Peter NZAMBA dit :

    Le gabonais est vraiment une race à part!

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