Etat de santé d’Ali Bongo : «Un chef reste un chef !»
Tout en condamnant des propos de certains, visant à «troubler la quiétude du peuple gabonais», l’Association Agir pour la paix appelle au respect du président de la République qui, bien que malade «reste un chef».
Le président de l’Association Agir pour la paix, Ibrahim Membourou (à gauche), le 7 novembre 2018, à Libreville. © D.R.
Les commentaires sur les réseaux sociaux et autres propos tenus par certains leadeurs politiques au sujet des ennuis de santé d’Ali Bongo sont considérés par l’Association Agir pour la paix comme des «actes de nature à troubler la quiétude du peuple gabonais». Aussi, à la faveur d’une sortie, mercredi 7 novembre à Libreville, l’organisation présidée par Ibrahim Membourou, a-t-elle condamné les rumeurs alarmistes volontairement diffusées sur divers médias, ainsi que l’appel à la déclaration de la vacance de pouvoir, deux semaines après l’hospitalisation du président de la République à Riyad en Arabie Saoudite.
L’Association Agir pour la paix exige le respect du chef de l’Etat. S’adressant aux acteurs politiques, l’organisation soutient qu’«il est de leur devoir de conscientiser leurs militants sur les valeurs de paix, d’amour et du respect de l’autre». Pour Ibrahim Membourou, par ailleurs membre du Conseil supérieur des Affaires islamiques du Gabon (CSAIG), «l’état de santé du président de la République n’est en aucun cas un moyen ou une opportunité donnée à qui que ce soit de vilipender sa personne ou sa fonction de chef d’Etat».
«N’oublions pas que nous sommes des Africains, et précisément un peuple bantu, qui a des valeurs, qui prône le respect du chef. Peu importent les discordes et les mésententes, un chef reste un chef, et nous devons le respecter», exhorte Ibrahim Membourou, estimant qu’«avec l’organisation des élections couplées des législatives et locales, il est clair que l’élection présidentielle de 2016 est derrière nous. Il serait temps d’aller de l’avant et que tous ensemble nous œuvrons pour un Gabon meilleur».
2 Commentaires
Cher Ibrahim
Nous sommes bantu , et chez les bantus lorsque un sorcier meurt on en rigole et content. Tous les Gabonais ne sont pas membre d’un parti politique. Vous parlez d’élections couplées . Quel est le taux de participation ? vous devriez avoir honte car les séquelles de 2016 sont encore dans l’esprit de la majorité des Gabonais . Monsieur Ibrahim je vous mets au défi . lorsque les élections vont être organisées d’ici trois mois ( présidentielles locales et législatives ) les Gabonais iront à nouveau voter pas en tant que membre d’un parti mais pour le changement. Vous êtes musulman mais je vous invite de lire la bible dans Proverbe 11 :10 (Quand les justes sont heureux, la ville est dans la joie; Et quand les méchants périssent on pousse des cris d’allégresse )
ONERO
Tu viens de dire le fondamental du vivre en société organisée. Ta réplique est claire. C’est usurpateur mérite qu’il soit enterré là-bas. Son Père Omar à fait le mausolée du père de l’indépendance. Il a fait celui d’Omar à coup des milliards à Franceville. Qui fera le sien. Ho en fait, j’ai oublié qu’il était musulman. Tout le monde sait ce que cela veut dire. De plus qui va régler cette dette ?. L’entrepreneur doit déjà voir cela avec sa famille. Je m’emballe de temps en temps parce que ce Mr a voulu sacrifier toute d’une province à son profit avec son près de 100% votants et près de 100% du taux de participation.