Du fait de l’absence d’une loi portant prorogation de la durée des mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires ayant expiré depuis le 28 septembre dernier, l’Union nationale, par la voix de son président Zachary Myboto, a déclaré avoir pris acte de ce que, par ce fait, le gouvernement montre qu’il a renoncé à reconduire les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la Covid-19.

Zacharie Myboto, a déclaré le 30 septembre avoir pris acte de ce que le gouvernement a renoncé à reconduire les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la Covid-19. © RFI

 

En l’absence de réaction et au regard du silence assourdissant des autorités autour de la question de l’expiration des 45 jours prescrits par l’ordonnance N°07/PR/2020 du 14 août 2020, le parti politique présidé par Zacharie Myboto, a déclaré le 30 septembre avoir pris acte de ce que, par ce fait, le gouvernement montre qu’il a renoncé à reconduire les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la Covid-19.

« Pour l’Union nationale, la décision du gouvernement de ne pas proroger les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires qui avaient cours a pour conséquence de lever toutes les mesures de privation des libertés en application jusqu’au 28 septembre 2020. Il s’agit notamment : du Couvre-feu sur l’ensemble du territoire de 20h à 06h; de l’interdiction des regroupements de plus de  10 personnes; de la fermeture des lieux de culte; de la fermeture des restaurants, bars et plages, discothèques et autres lieux touristiques », a déclaré Zacharie Myboto, mettant le gouvernement devant ses responsabilités.

En effet, pour l’Union nationale, en l’absence de loi et dès lors que la situation épidémiologique du pays ne le justifie plus, les Gabonais pourraient ainsi, en toute liberté et en responsabilité, reprendre une vie et une activité économique et sociale normale sur toute l’étendue du territoire. Les établissements scolaires des secteurs publics et privés organiseraient eux, sereinement leur rentrée scolaire.

Si le président de l’Union nationale et ses partisans se permettent la faiblesse de croire qu’on pourrait aller jusqu’au 4 octobre, en prenant par extraordinaire comme point de départ la date de publication au journal officiel, mettant le gouvernement devant ses responsabilités, il prévient qu’en maintenant au-delà du 4 octobre 2020 ce même train de mesures serait suspect et n’aurait plus rien à voir avec l’état d’urgence sanitaire, mais plutôt avec un autre état d’urgence que l’on n’ose pas nommer. «Ce serait inacceptable en l’état actuel de la situation générale du pays ».

«Bien que les dispositions de la loi fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires ne soient plus applicables, et que la présence du virus est désormais très faible, l’Union nationale invite la population à maintenir un niveau élevé de vigilance et de responsabilité, notamment en continuant à respecter les mesures barrières que sont: le port du masque, le lavage des mains et la distanciation physique», a conseillé Zacharie Myboto.

À l’endroit du gouvernement, l’Union nationale demande de «renforcer le contrôle aux frontières aériennes et  terrestres, particulièrement tout ce qui provient des pays à risque. Pour cela, elle l’exhorte à faire procéder à la mise en quatorzaine et au test-Covid systématiques de tous les passagers en provenance d’Europe».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Jean jacques dit :

    Myboto mybito et myboto laisse la politique votre age ne vous permet.plus de faite les discours.

    • Maganga Octave dit :

      @Jean Jacques. L’âge d’Ali Bongo lui permet de faire quoi ? Faire reculer le pays où le livrer à des petits incompétents mais grands voleurs comme Laccruche ou à des bandits comme Akassaga….

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