La Première ministre a ouvert, le 30 août à Libreville, les états généraux sur le fonctionnement des institutions, organes, institutions spécialisées et agences d’exécution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). À cette occasion, Rose Christiane Ossouka Raponda a dit attendre de ces assises des propositions pertinentes, innovantes, réalistes et opérationnelles, «à l’effet d’optimiser davantage les mécanismes de fonctionnement de nos institutions communautaires».

Rose Christiane Ossouka Raponda et Daniel Ona Ondo à l’ouverture des travaux, le 30 août 2022 à Libreville. © D.R.

 

Les officiels, lors de la cérémonie d’ouverture. © D.R.

Comme annoncé, les états généraux sur le fonctionnement des institutions, organes, institutions spécialisées et agences d’exécution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se sont ouverts, le 30 août à Libreville. À l’entame des travaux, la Première ministre est revenue sur les atouts de la sous-région, certainement «la zone d’Afrique la mieux dotée avec des ressources du sol et du sous-sol impressionnantes. Notre sous-région est aussi riche par la qualité de ses ressources humaines et en particulier de ces femmes dynamiques et très entreprenantes et sa jeunesse très ingénieuse et innovante».

La Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. © D.R.

«En dépit de ces atouts indéniables, notre sous-région demeure la moins équipée, comparativement à d’autres grands ensembles sous-régionaux», a regretté Rose Christiane Ossouka Raponda. À travers l’initiative des états généraux, la Communauté veut tirer les enseignements reçus des 15 années d’expérience de mise en œuvre des réformes institutionnelles d’une part, et optimiser son système institutionnel face aux défis majeurs qui l’interpelle désormais, d’autre part. «J’exhorte chaque participant à mettre pleinement son expertise, ses expériences et ses compétences à la réussite des présentes assises. Je souhaite voir éclore de vos discussions, réflexions et analyses, des propositions pertinentes, innovantes, réalistes et opérationnelles, à l’effet d’optimiser davantage les mécanismes de fonctionnement de nos institutions communautaires», a souhaité la chef du gouvernement.

Pr Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac. © D.R.

La Cemac et le défi de l’intégration régionale

Le président la commission de la Cemac a pour sa part insisté sur l’intégration régionale, un processus qui s’inscrit dans la continuité et la durée, dans la mesure où il entraîne des transformations profondes, tant économiques, politiques, sociales que culturelles. «Pour aboutir à une intégration réelle, il faut un travail institutionnel précis, appuyé par un engagement résolu des responsables des institutions communautaires que nous sommes, pour une concrétisation constante de l’élan donné par les instances décisionnelles de la Communauté», a affirmé Daniel Ona Ondo.

En ce qui concerne la Commission, cela commence par un inventaire des acquis, des forces et des faiblesses de la démarche actuelle de la Cemac et, surtout, par l’identification des pistes des solutions réalistes à soumettre à la très haute appréciation des autorités communautaires. «Tel est le défi qui nous réunit dans le cadre des présents États généraux. Et ce défi, vos distingués cerveaux ici réunis sont, j’en demeure convaincu, particulièrement bien placés pour contribuer à le relever», a conclu Daniel Ona Ondo.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. UDFR dit :

    «Pour aboutir à une intégration réelle, il faut un travail institutionnel précis, appuyé par un engagement résolu des responsables des institutions communautaires que nous sommes, pour une concrétisation constante de l’élan donné par les instances décisionnelles de la Communauté»

    9a veut dire quoi exactement ???????

  2. Garvey dit :

    Encore de l’argent public gaspillé pour une intégration qui ne verra jamais le jour. La Cémac n’a aucune vision en termes de leadership et d’intégration. On garde des messes de bouffage sur le dos du contribuable. La libre circulation tant vantée des marchandises n’existe pas. Le marché commun de la Cémac est une vraie honte. Au point se demander en quoi sont-ils experts? Et quoi servent-ils?
    ça c’est quel marché commun où l’on parle d’exportations et d’importations des marchandises entre les 6 pays de la Cémac. Respectez un peu les choses que vous-mêmes signez sans demander nos avis. AVEC VOUS RIEN NE VA MARCHER DANS CET UNIVERS! VOUS NE FAITES QUE NOUS RETARDER PENDANS QUE LES AUTRES AVANCENT A PAS DE GEANT.

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