Le 28 mars à Libreville, la famille biologique de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, la jeune étudiante gabonaise retrouvée morte dans un ruisseau en Turquie, a observé un sit-in devant l’ambassade de Turquie. Réfutant la thèse de la noyade, elle demande que justice soit faite. Dans le même temps, le gouvernement gabonais a annoncé une enquête.

Au centre, la mère de la disparue, lors du sit-in. © AGP

 

À l’ambassade de Turquie à Libreville, le 28 mars, les membres de la famille, amis et connaissances de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, la jeune étudiante gabonaise retrouvée morte dans un ruisseau en Turquie sont allés réclamer justice. Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP), les responsables de l’ambassade qui ont entretenu les parents ont assuré que les autorités turques, notamment le procureur, ont lancé une enquête et qu’une autopsie réalisée révèle que la jeune fille de 17 ans s’est noyée. Qu’à cela ne tienne, l’ambassade a demandé à la famille d’adresser «une lettre au procureur général avec tous les faits et les preuves pour que la vérité soit mise en lumière».

Comme pour bien d’autres, la famille biologique de la défunte ne croit pas en la thèse de la noyade. Selon elle, rapporte l’AGP, Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga était pour la dernière fois à une cérémonie qui avait pour but d’élire le nouveau représentant des étudiants gabonais en Turquie. Elle dit détenir des audios dans lesquels la jeune fille déclare avoir été menacée. «Elle était harcelée et envoyait souvent des messages d’alerte à sa famille au Gabon», affirment ses proches qui ont observé le sit-in devant l’ambassade le 28 mars. Date à laquelle, à en croire le communiqué rendu public ce mercredi 29 mars, le gouvernement via le ministère des Affaires étrangères, a réagi par rapport à cette histoire qui continue de défrayer la chronique.

Dans son communiqué, le ministère des Affaires étrangères dit avoir appris «l’assassinat» de l’étudiante gabonaise et assure que l’ambassadeur du Gabon en Turquie a été instruit de tout mettre en œuvre pour que toute la lumière soit faite au sujet de cette affaire, «en sollicitant la pratique d’une autopsie et l’ouverture d’une enquête judiciaire auprès des autorités compétentes turques». Selon le communiqué, l’assistance de l’ambassade de la République de Turquie à Libreville a été sollicitée pour l’aboutissement de toutes les démarches entreprises. «À l’heure actuelle, une enquête a été ouverte et suit son cours», assure le ministère des Affaires étrangères.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Loozap dit :

    C’est vraiment triste des nouvelles de ce genre . Force à la famille

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