Dressant le bilan de l’année scolaire 2015-2016, le ministre de l’Education nationale a exprimé sa satisfaction.  

Florentin Moussavou, ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique. © Gabonreview

Florentin Moussavou, ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique. © Gabonreview

 

Faisant le bilan de l’année scolaire échue, le 19 juillet courant, le ministre de l’Education nationale a estimé qu’elle s’est déroulée dans de «très bonnes conditions», en dépit de quelques difficultés rencontrées dans certains établissements, aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays. Affirmant s’être rendu dans quelques centres d’examen, Florentin Moussavou s’est dit satisfait des résultats enregistrés, qui indiquent tout de même que beaucoup reste à faire dans l’offre des enseignements et des formations, qui devraient coller aux exigences et besoins du marché du travail.

Le ministre de l’Education nationale a exprimé sa satisfaction par rapport aux résultats des différents baccalauréats, dont le technologique et le professionnel ont connu une certaine amélioration, passant d’un taux de réussite de 42,64% en 2015 à 54,28% en 2016. S’agissant du Certificat d’études primaires (CEP), par exemple, le taux de réussite national est de 66,03% pour 30 950 admis sur les 47 859 inscrits. Pour cet examen, le Haut-Ogooué a enregistré le plus fort taux de réussite, estimé à 77,63%, suivi de l’Ogooué-Lolo à 75,61%, quand la Nyanga arrive au bas du tableau avec 50,86%. Pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), Florentin Moussavou a parlé d’un taux de réussite global de 37,12%, avec 12 506 admis pour 34 595 inscrits.  «Le BEPC est victime de tous les soubresauts que nous avons connu depuis plusieurs années. Il est victime d’un redoublement massif enregistré entre la 5e et la 4e, comme il l’est de l’afflux massif des candidats libres, souvent issus de classes supérieures à la 3e ou du milieu professionnel, qui n’ont pas eu cet examen au moment donné», a-t-il expliqué.

Toutefois, le gouvernement devrait une nouvelle fois faire face aux effectifs pléthoriques dans l’enseignement secondaire. L’on annonce, pour l’année 2016-2017, l’arrivée de 28 993 nouveaux élèves en classe de 6e. Un déficit est donc à prévoir puisque seules 21 238 places sont disponibles. Plus de 7 000 élèves devraient donc aller voir dans des établissements privés, alors que le taux de réussite a été évalué à 62,75% au terme des neuf mois de cours.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    Tant que votre but ne sera pas la vérité mais le mensonge (ministre satisfait de cette année misérable, bilan scabreux transformé en mots en bon bilan)… Tant que vous faites tout pour l’individu qui est au dessus de vous, et rien pour le million qui est en dessous… Tant que notre bien ne vous importera pas et que la défense nationale aura toujours un budget supérieur à l’éducation à la santé… Tant que vos enfants à vous sont eux même en dehors de l’affreux système que vous gouvernez pourtant…

    Vous ne serez que des hommes maudits, étant vous même des instruments de malédiction pour un peuple entier… voler c’est vous, crimes rituels c’est vous, gros discours mensongers (égalités des chances… pactes sociale… pacte avec la jeunesse) c’est aussi vous… Vous êtes le contraire de l’homme intègre… Les pires racailles sont à la tête d’un pays…

    Honte à nous de vous tolérer une seconde de plus.

  2. Nzela jean dit :

    Le ministre de l’éducation nationale vient d’exprimer son sentiment de satisfaction après l’organisation des examens nationaux. L’opposition moutouki voulait perturber l’année mais leur plan a échoué.

    • missu bala dit :

      Des gens comme Nzela jean, vous faites vraiment la honte du Gabon parce que vous, et votre ministre de l’Education nationale, êtes minables. Vous êtes satisfaits et fiers de ces résultats médiocres des examens nationaux.
      Vous êtes satisfaits de voir un élève de CM2 admis au CEPE mais qui ne sait pas lire correctement.
      Vous êtes satisfaits et fiers de voir un élève de Terminal admis au BAC mais qui s’exprime ainsi : « il faut la dire que je veux lui voir », n’est-ce pas ?
      Un ministre moutouki qui dirige un système éducatif moutouki, assaisonné de grèves moutouki des syndicalistes corrompus. C’est ça le Gabon !

Poster un commentaire