Dans une note à l’attention des militantes du Centre des libéraux réformateurs (CLR), le délégué général du parti, Nicole Asselé, assure qu’une aucune disposition statutaire ne permet au cabinet du président du conseil de ce parti de se substituer au conseil politique qui statue à la majorité des 2/3 de ses membres pour décider de l’exclusion d’un militant.

L’exclusion d’Alexandre Désiré Tapoyo (à gauche) du CLR, le 7 septembre 2020, par Jean Boniface Assélé (à droite) est une fake news selon Nicole Asselé. © Facebook/alexandre.tapoyo

 

L’exclusion définitive du délégué général adjoint 1 chargé de l’implantation et des stratégies électorales, Alexandre Désiré Tapoyo, du Cercle des Libéraux réformateurs (CLR) n’est pas avérée. Cette décision n°23/PC/CLR/2020 signée du président du Conseil politique Jean Boniface Assélé,  est un «fake news», selon le délégué général du parti, Nicole Asselé. L’objectif de cette initiative, assure-t-elle «est de mettre de l’opprobre dans la gestion de ce parti en proie aux tensions internes depuis quelques semaines».

En effet, selon le délégué général aucune disposition statutaire ne permet au cabinet du président du Conseil de se substituer au Conseil politique qui statue à la majorité des 2/3 de ses membres pour décider de l’exclusion d’un militant. «L’article 31 des statuts modifiés cité dans cette décision dispose dans son alinéa 2 que : face à toute violation grave des statuts et du règlement intérieur, ou à toute menace à l’intégrité et à l’unité du parti, constatées par au moins deux tiers (2/3) de ses membres, le Conseil politique peut prendre toute mesure conservatoire», rappelle-t-elle, assurant que le Conseil politique n’a jamais été convoqué depuis le dernier Congrès extraordinaire.

Le Conseil politique du CLR est composé de cent quarante-trois (143) membres, entre autres : le président du Conseil, du vice-président du Conseil, du délégué général et ses adjoints, du secrétaire général et ses adjoints, des coordinateurs provinciaux, des délégations départementales et coordinations communales, des délégations de districts, des délégations d’arrondissement ou de canton. Mais aussi des membres de droit, des membres choisis.

 
GR
 

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