Le ministre de la Défense nationale, Michaël Adamou, a suspendu de ses fonctions, le 26 octobre, l’ancien commandant du bataillon gabonais n°6 de la mission de maintien de la paix de l’Organisation des Nations unies (Minusca). Cette mesure contre l’actuel directeur général adjoint des contres ingérences et de la sécurité militaire fait suite aux accusations d’exploitation et d’abus sexuels portées contre le personnel de ce bataillon.

Après la mise en place d’une Commission d’enquête nationale et l’envoie de ses enquêteurs à Bangui, le ministre de la Défense sonne l’heure des sanctions à titre conservatoire. © minusca.unmissions

 

Un mois après les mises en garde du chef d’Etat-major des forces armées gabonaises, le général de division Yves Ditengou, promettant des sanctions contre les militaires qui seront reconnus coupables des faits d’exploitation et d’abus sexuels en République centrafricaine (RCA), le ministre de la Défense a fait un pas dans la direction indiquée par le chef d’Etat-major. En attendant les conclusions des enquêtes des Nations unies, Michaël Adamou a opté pour la suspension jusqu’à nouvel ordre du colonel Mbondo Landry de ses fonctions de directeur général adjoint des contres ingérences et de la sécurité militaire.

En effet, cet officier supérieur des Forces armées a servi au sein du contingent gabonais engagé dans la mission de maintien de la paix en RCA (Minusca), où il assurait le poste de commandant du bataillon gabonais n°6. Cette sanction intervient conformément au principe de tolérance zéro prôné par le président de la République, comme l’avait rappelé le Secrétaire général adjoint 2 du ministère de la Défense, le colonel Félicien Koyi, le 19 septembre dernier. «Pour tous les écarts de conduite et tous les manquements à la discipline militaire, les sanctions sont en cours, à titre conservatoire, à l’encontre de certains responsables », avisait-il.

Des allégations d’abus sexuels impliquant des soldats gabonais de la Minusca ont été dénoncées à plusieurs reprises, nul doute que d’autres sanctions vont tomber à l’issue des enquêtes en cours en RCA.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. azerty dit :

    Bonjour la grande famille,
    J’ai le grand plaisir de vous informer que la situation de suspension provisoire de fonctions récemment enfoncée au détriment du col. Mbondo Landry, (kilaky) pour les opérations,officier inter-modal diplômé de l’école de guerre,master 2 en Gestion des conflits armés, inspecteur des contres ingerances à la base,fut une erreur administrative,en réalité il s’agissait bien du lieutenant colonel oura, l’actuel responsable des troupes gabonaises en République centrafricaine.
    En fin de compte, l’erreur a été corrigée et la situation est redevenue à l’ordre normal initial,le colonel Mbondo demeure donc Directeur Général adjoint des contres ingerances et de la sécurité militaire (DGCISM)

    L’homme commande et dirige.

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