PetroGabon a menacé, le 27 avril, de trainer en justice quiconque serait à l’origine ou relayarait la campagne selon laquelle ses bouteilles de gaz butane exploseraient. Le leader de la distribution du gaz butane a rappelé que depuis sa création il y a vingt ans, il n’a jamais enregistré d’accidents lié à la qualité de ses bouteilles.

PetroGabon va porter plainte à ceux qui ternissent gratuitement son image de marque. © gettyimages.fr

 

Associée par la rumeur aux récents incidents d’explosion de bouteilles de gaz butane, PetroGabon a mis en garde ses détracteurs dans un communiqué publié le 27 avril. En vue de préserver son image, la société de distribution de produits pétroliers annonce se réseerver le droit de «porter plainte contre quiconque est à l’origine ou relaie l’actuelle campagne dont elle est victime».

Durant la première quinzaine du mois en cours, trois supposés incidents d’explosion de bouteilles de gaz butane, prétendument commercialisées par PetroGabon, ont été signalés au Gabon. Deux décès auraient été enregistrés par suite de ces explosions. Des faits graves ayant conduit la société indexée à se dédouaner conformément à une enquête lancée, à cet effet, par le ministère du Pétrole, du Gaz et des Mines auprès de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP).

En effet, PetroGabon, leader de la distribution du gaz butane, a indiqué que depuis sa création il y a vingt ans, elle n’a jamais enregistré d’accidents lié à la qualité de ses bouteilles. «Toutefois, à la suite des allégations liant deux récents accidents domestiques à des bouteilles de gaz de PetroGabon, des enquêtes officielles et indépendantes ont été diligentées», a rappelé le distributeur N°1 de bouteilles domestiques de gaz.

Selon les conclusions desdites enquêtes, «aucune bouteille de PétroGabon n’a explosé», «la qualité des bouteilles de PetroGabon n’est pas la cause des deux accidents tragiques dont ont été victimes nos deux compatriotes». Cette mise au point et la menace de plainte suffiront-elles enterrer la «violente» campagne, entretenu sur les réseaux sociaux, contre PetroGabon ?

 
GR
 

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