Quatre mois après avoir perdu ses deux mains et son œil gauche à la suite de l’explosion accidentelle d’une grenade à Port-Gentil, le jeune Yann Engonga vient d’être évacué par le gouvernement en Turquie où il devrait bénéficier de soins plus approfondis censés lui permettre de retrouver le cours plus ou moins normal de sa vie. La ministre des Affaires sociales, Prisca Koho Nlend a tenu elle-même à l’accompagner à l’aéroport de Libreville.

Yann Engonga et Prisca Koho Nlend, le 29 juin 2021, à l’aéroport Léon Mba de Libreville. © D.R.

 

Il aura fallu attendre quatre mois pour que les instructions d’Ali Bongo qui s’était pris de compassion pour ce jeune compatriote soient suivies d’effet. Ayant perdu ses deux mains et son œil gauche à la suite de l’explosion accidentelle d’une grenade dans une église à Port-Gentil, le 21 février dernier, dans le sillage des manifestations anti-mesures sanitaires, Yann Engonga a embarqué le 29 juin pour Istanbul, en Turquie. Il y recevra des soins approfondis censés lui permettre de retrouver le cours plus ou moins normal de sa vie.

Parmi ses accompagnateurs présents ce mardi à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, l’on comptait Prisca Koho Nlend. Selon les parents du jeune compatriote, la ministre des Affaires sociales s’est personnellement investie en vue de l’aboutissement de la matérialisation de la promesse du chef de l’État.

«Elle nous avait promis qu’elle devait tout prendre en main, et elle l’a fait. Je la remercie beaucoup», a réagi Ghislaine Mengue M’Engonga, mère de Yann. Pour sa part, la ministre a déclaré que «le gouvernement a fait son devoir». «Nous ne nous réjouissons pas du fait d’avoir accompagné Yann, mais nous nous réjouissons du fait qu’il va être pris en charge comme il se doit et qu’il puisse disposer des prothèses, et que ses yeux qui ont pris un coup puissent être remis en fonction», a déclaré Prisca Koho Nlend qui a tenu à préciser que cette évacuation sanitaire a d’abord été rendue possible grâce au président de la République, à la Première dame et à la Première ministre.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Roger dit :

    C’est triste de voir ce jeune obligé d’aller si loin se faire soigner (en Turquie Seigneur. Pitié). Le Gabon, avec tout l’argent volé, aurait pu déjà s’équiper d’hôpitaux modernes et soigner les siens à domicile. C’est une honte ce pays qui ne fonctionne pas avec ces usurpateurs au pouvoir depuis 1967.

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