Selon Hélder Muteia, le Coordonnateur sortant du Bureau sous-régional, grâce au soutien de ses différents partenaires, la FAO a vu son portefeuille multiplié par deux au cours des quatre dernières années. De l’argent mis à la disposition des États sous forme de projets de coopération technique, dont certains sont jugés «palpables», à en croire le bilan non exhaustif du fonctionnaire onusien.

La FAO intervenant dans un projet pour l’autonomisation des femmes et des filles au Tchad, en 2022. © FAO

 

Hélder Muteia, le 29 septembre 2022, à Libreville. © Gabonreview

Jeudi, Hélder Muteia a annoncé son départ du poste de Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Représentant au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe et auprès de la CEEAC. Face aux médias, il a tenu à faire un bilan non exhaustif. Au cours des six dernières années passées au poste qu’il s’apprête à quitter, le fonctionnaire onusien assure avoir mené à bien sa mission, grâce notamment au soutien des différents partenaires de la FAO qui ont permis de multiplier par deux le portefeuille de l’organisation au cours des quatre dernières années.

Selon M. Muteia, le total d’engagement s’est élevé à 304 millions de dollars environ, soit plus de 200 milliards de FCFA. Il s’agit, a-t-il dit, de «financements directs sous forme de projets de coopération technique dans plusieurs domaines» parmi lesquels l’élevage et la santé animale, la nutrition, les pêches et l’aquaculture, la production et la protection des plantes. «La FAO a également apporté son expertise sous la forme d’études et d’appui-conseil sur des questions transversales et stratégiques», a-t-il ajouté.

Et au nombre des initiatives sous-régionales et nationales ayant bénéficié du soutien de la FAO, les résultats de certaines d’entre elles sont jugés «palpables» et résulteraient de la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes avec qui la FAO collabore pour une transformation des systèmes agroalimentaires destinée à les rendre plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables. Il s’agit notamment de :

  • La mise en place du réseau des Alliances parlementaires de l’Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, mais également l’opérationnalisation de l’approche «Une Seule Santé» en partenariat avec la CEEAC.
  • La promotion d’une agriculture et des systèmes alimentaires sensibles à la nutrition dans les écoles à travers la mise en place des classes vertes au Cameroun, au Congo et au Gabon. 
  • L’appui aux États membres de la CEEAC pour la formulation de la Politique agricole commune et du Programme régional d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRIASAN). 
  • La structuration des organisations et acteurs du monde rural gabonais à l’exemple de la Fédération nationale des transformateurs des produits agricoles (FENATAG) et la Coopérative des éleveurs de l’Estuaire, de la Ngounié, de la Nyanga et du Woleu-Ntem dont les productions sont visibles dans les supermarchés ; 
  • L’accompagnement pour la tenue des assises sur la redynamisation du secteur agricole et le Recensement général de l’agriculture au Gabon. 
  • La stratégie nationale de transition vers l’économie bleue et la détermination des caractéristiques des sols agricoles de Sao Tomé-et-Principe ont été adoptées, et la première même formulée sous forme de loi.

 
GR
 

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