Le parquet de Libreville a placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, le 4 décembre, deux Libanais, deux Maliens et un capitaine de police. Ces personnes sont impliquées dans l’affaire de 120 faux passeports établis par la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI).

Quatre suspects et un capitaine de police écroués à la prison centrale de Libreville le 4 décembre, suite à l’affaire de faux passeports. © D.R.

 

Le 4 décembre, deux sujets libanais naturalisés Gabonais, Georges Ondo A, Abbas Abagha Chehab, deux Maliens, Konaté Lahassane, Mamadou Konaté, ainsi qu’un capitane de police, Junior Otsobogo, chef de service passeports (DGDI), ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal spécial de Libreville.

Interpellés il y a quelques jours à la suite d’une vérification des dossiers par les services de la DGDI, Junior Otsobogo et ses compagnons ont été auditionnés le 4 décembre par le procureur. Ils sont soupçonnés d’avoir établi 120 faux passeports à partir de faux documents d’état civil.

Interrogés sur les faits, le capitaine Otsobogo et ses co-accusés n’ont pas pu opposer des arguments convaincants. Vu la gravité des faits, le parquet a délivré un mandat de dépôt à leur encontre pour «faux et usage de faux et complicité de faux».

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Le passeport gabonais a été dévalué initialement pour faire élire frauduleusement les Bongo. On se souviendra d’une chaine française mintrant une pile de passeports gabonais je crois présentés par Mamboundou. Dans ce pays des gens peuvent publiquement avouer être acteur dans l’organisations de fraudes (amo, chambrier) ou de détournements (assélé) sans que ça n’émeuve personne parce que pour leurs intérêts, les Bongo ont institutionalisé la fraude. J’ai du mal à croire qu’en 2023 les Bongo ne puisse à nouveau donner les pièces d’identités aux étrangers pour qu’ils aillent voter, du mal croire qu’il ne vont pas à nouveau faire de faut billet, du mal à croire qu’il ne vont pas corrompre les membres de la commission électorale, du mal croire qu’ils ne vont pas trafiquer des bulketins de vote dans le Haut-Ogooué, du mal à croire qu’on aura droit a une election transparente. Les Bongos combattre la corruption pendant qu’ils s’ en servent pour devenir millliardaires et rester au pouvoir, juste une blague. Vous incitez des gene à farauder d’un côté et vous faites semblant de combattre d’autres. Vous ne faites rien.

  2. Gayo dit :

    Ca ne pouvait qu’être un altogoveens. Ils sont toujours les premiers prêts à vendre leur pays pour quelques billets qu’ils utilisent pour investir ailleurs ou cacher dans les paradis fiscaux.

  3. Gayo dit :

    Ca ne pouvait qu’être un altogoveens. Ils sont toujours les premiers prêts à vendre leur pays pour quelques billets qu’ils utilisent pour investir ailleurs ou cacher dans les paradis fiscaux. Djami Tara. Il va sortir ce policier. La DGDI est un etat dans un etat.

  4. Pauline Theydert dit :

    Ali, tu es fort ! Se mettre à dos ta famille altogovéenne, n’est pas donné à n’importe qui, si c’était au moment de l’ancien régime, on devait juste priver ce capitaine de son poste et le muter ailleurs, tu es le président de la situation, il te reste d’ouvrir l’épineux problème des détournements de deniers antérieurs, plus précisément les auteurs que sont devenus les néo-opposants et leurs maîtresses.

  5. Félix AYENET dit :

    Le Gabon est vraiement un pays lunaire. Avec toutes ces abérations qui se passe chez nous, on ne peut plus savoir ce qui bon ou mauvais. C’est inimaginable qu’on puisse produire tant de faux passeports aux expatriés alors que les gabonais authentiques ne peuvent pas l’obtenir aussi facilement. C’est grave ce genre de choses qui se passant chez nous. Un document serieux comme le passeport on l’octroie à un quidam ? C’est la même chose qui est faire avec l’établissement aléatoire des CNI.

  6. Ikobey dit :

    @Gayo
    Tu as raison pour Chambrier, Assele. Il y en a encore une tripoté, mais les Bongo n’ont rien à voir !

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