À Libreville, le directeur des relations gouvernementales pour le groupe Genmin, Patrice Raimbault s’est entretenu ce lundi 25 septembre avec le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah. Il était question pour le représentant de la société d’exploration et de développement de minerai de fer basée en Australie de faire le point des avancées sur le projet du minerai de fer de Baniaka dont la production est prévue pour fin 2024. 

Patrice Raimbault (à gauche) faisant le point des avancées du projet de fer de Baniaka à Hervé Patrick Opiangah, le 25 septembre 2023 à Libreville. © D.R.

 

Le démarrage de l’extraction de minerai de fer de Baniaka, dans la province du Haut-Ogooué, est prévu pour fin 2024. Afin de respecter ce calendrier, le directeur des relations gouvernementales pour le groupe Genmin, Patrice Raimbault a passé en revue ce lundi 25 septembre 2023, les différentes étapes de ce projet démarré en 2012, avec le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah. 

Les efforts entrepris par Genmin et sa filiale Reminac en termes d’investissements sur toutes ses années pour développer l’exploitation afin d’avoir un modèle économique pouvant être une vraie mine ont été abordés. «Nous avons obtenu notre quitus environnemental. Nous avons finalisé notre étude d’ingénierie qui nous permet maintenant de comprendre comment on va construire cette mine. Nous avons également établi notre étude de faisabilité et en ce moment nous attendons du gouvernement qui supporte ce projet d’obtenir les permis qui vont nous permettre d’aller confirmer les investissements de nos partenaires internationaux», a déclaré Patrice Raimbault.

Selon le directeur des relations gouvernementales, la première opération d’exportation est de 5 millions de tonnes de minerai de fer par an, avec la possibilité de porter ce volume à 10 millions de tonnes par an par la suite. «Il est évident que le Transgabonais est un facteur de développement et sera aussi sur le chemin critique du développement de notre mine. Il faut développer le Transgabonais pour développer les industries, quelles qu’elles soient au Gabon», a-t-il énoncé. L’objectif est de mettre le Gabon sur les producteurs de fer au niveau mondial. 

Le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah a insisté sur l’engagement du gouvernement de Transition à rassurer leurs partenaires au respect de leurs engagements à la construction du pays, œuvrer à employer davantage les nationaux dans leurs différentes activités. Le gouvernement souhaite également encadrer et travailler dans la transparence avec ses partenaires.

Le gisement de Baniaka a des réserves estimées à 760 millions de tonnes, mais le potentiel global devrait dépasser les quatre milliards de tonnes de ressources ciblées (50 ans), selon les prévisions de Genmin. Ce projet devrait générer quelque 1 500 emplois dans sa phase d’exploitation, grâce aux sous-traitants de la logistique d’exportation et aux divers services. Le groupe Genmin possède quatre filiales au Gabon dont Reminac, Kimin Gabon, Azingo Gabon et Africa ressources et gère quatre projets d’exploitation minière : Baniaka, Bakoumba, Bitam et Ntem. 

 
GR
 

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