Plus connu sous le nom de Festi School, le Festival national des activités culturelles scolaires s’est achevé le 5 juin au Palais des sports de Libreville. Cette première édition, qui a mis en scène environ 300 élèves issus des neuf provinces du Gabon, a permis à ces derniers de mieux exprimer leurs talents, mais surtout, de valoriser la culture gabonaise. Un événement riche en émotion pensé pour renouer avec la pratique des activités socio-éducatives.

Camélia Ntoutoume Leclercq brandissant la flamme du Festi school. © D.R.

 

Instantanés du Festi school, le 5 juin 2024. © D.R.

«La première édition du Festival national des activités culturelles scolaires, plus connu sous le vocable « Festi School », organisée par le ministère dont j’ai la charge s’est achevée en apothéose ce jour au Palais des sports de Libreville», a posté sur sa page Facebook, le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq. Au Palais des sports le 5 juin, un peu plus d’un millier de personnes parmi lesquelles des centaines d’élèves issus de plusieurs établissements du pays assistaient à ce festival qui a mis en scène environ 300 élèves issus des neuf provinces du Gabon. Ces derniers ont été sélectionnés, lors des compétitions organisées durant l’année scolaire dans les différents bassins pédagogiques.

Garder un esprit culturel

Rivalisant de talents, ils ont le 5 juin, mis en valeur leurs savoir-faire dans diverses disciplines dont la poésie ; le théâtre ; le slam ; le rap ; le gospel ; la danse traditionnelle, moderne et tradi-moderne ; le chant et bien plus avec pour objectif de contribuer à la valorisation du patrimoine national culturel. «Ça a permis de réunir plusieurs provinces afin de former une seule patrie. Ça nous aide à mieux nous connaître», a commenté une participante. «Merci à madame la ministre de nous permettre de vivre ces moments qui nous permettent de garder un esprit culturel et de faire un retour aux sources», a commenté un autre heureux d’avoir participé à cette initiative du ministère de l’Éducation nationale en collaboration avec la Fédération gabonaise des activités culturelles scolaires (Fegacs).

Placé sous le thème «Unis dans la concorde», cette compétition inter établissement, la première édition du genre, a d’ailleurs permis d’apprécier l’interprétation de l’hymne national, La Concorde, dans différentes langues locales. Ce, au bonheur du public et du ministre de l’Éducation nationale aux côtés de qui se trouvaient des membres du gouvernement de la Transition et autres illustres invités. Le Festi School, a expliqué Camélia Ntoutoume Leclercq, a pour objectif «d’occuper sainement les apprenants, de détecter les talents, de promouvoir la cohésion sociale, le brassage culturel en vue de valoriser le patrimoine culturel et artistique de notre cher beau pays le Gabon».

Des apprenants en prestation le 5 juin au palais des sports. © D.R.

Renouer avec la pratique des activités socio-éducatives

La détection des talents et la sélection des finalistes, a-t-elle précisé, «se sont déroulées dans le cadre des interclasses et inter établissements de la phase provinciale». «Le Festi School est donc le moment consacré pour la célébration des talents culturels et artistiques de nos apprenants qui se sont distingués lors des différentes compétitions sus-évoquées», a souligné Camélia Ntoutoume Leclercq. Selon elle, cet événement est la traduction en acte de la volonté du président de la Transition de renouer avec la pratique des activités socio-éducatives au sein des établissements scolaires du pays.

Le Festi school, a estimé la Fegacs, est tout aussi une occasion pour les parents et les élèves de «prendre conscience que l’école est un pionnier permanent pour la valorisation de notre belle culture». D’aucuns se sont réjouis d’une manifestation inédite, un événement jamais organisé au Gabon, une ambiance culturelle sans précédent et une mobilisation sans commune mesure. «Notre ambition est de faire du Festi school un événement incontournable dans le calendrier scolaire, offrant à chaque élève l’opportunité de s’exprimer et de s’épanouir dans les différentes activités socioculturelles», a déclaré Camélia Ntoutoume promettant de travailler à l’amélioration de ce festival afin de garantir une participation équitable et inclusive pour tous.

 
GR
 

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