Se positionnant comme un évènement majeur à Libreville, le festival Black history arts a lancé sa quatrième édition le 1er février sous le thème « Le Tandima » en hommage à Vyckos Ekondo. Entre ateliers artistiques, conférences et scènes ouvertes, l’évènement s’articule autour de l’exposition de l’œuvre du roi du Tandima et son costume mythique.

Lauriane Ekondo et Mister No posant avec le costume de Vyckos Ekondo. © D.R.

 

Au musée national le 1er février, le coup d’envoi de la quatrième édition du festival Balck hystory arts a été donné. Intitulé « Le Tandima », il se veut un hommage à Vyckos Ekondo, roi du Tandima et icône de la musique gabonaise, décédé en août dernier. «Nous avons choisi le thème « Le Tandima » pour rendre hommage à ce visage qui n’est pas à présenter sur la scène gabonaise et internationale. C’est le roi lui-même, Vyckos Ekondo. Nous avons pensé», a fait savoir le promoteur. Selon Mister No, cet hommage sous le thème « Le Tandima », «parce que dans sa définition le Tandima est une expression culturelle 100% gabonaise». «Le Tandima est l’expression même de notre culture», a-t-il commenté.

Aperçu de l’œuvre de Vyckos Ekondo et instantané d’un atelier. © Gabonreview/D.R.

En outre, expliquent les organisateurs, un concept artistique et culturel, une école de la connaissance de l’humain, un lieu de rencontre des rites, croyances et danses du Gabon, d’Afrique et du monde. Au programme de ce festival ayant une connotation éducative, des ateliers, conférences, concert de clôture, concours d’éloquence sous le thème « la langue maternelle » pour inciter les jeunes à se réapproprier la culture par le moyen linguistique et l’exposition du costume mythique de Vyckos Ekondo au musée national durant toute la période du festival. «Ce que Vyckos a laissé, c’est un héritage spécial pour le Gabon», a à juste titre commenté Lauriane Ekondo, artiste et fille du disparu.

Cette année, le festival se tient en plus du Musée national, à l’Institut français du Gabon (IFG) et à la plage du lycée national Léon Mba. Avec pour objectif de promouvoir l’art et la culture noire et gabonaise en particulier, c’est une initiative de l’association Slam Master, qui depuis 2021, s’attèle à ancrer cet événement dans le calendrier culturel gabonais. 2 000 festivaliers sont d’ailleurs attendus ainsi qu’un peu plus de 110 artistes et experts de la culture.

 
GR
 

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