À la faveur d’une déclaration, lundi 13 novembre, le Syndicat national des enseignants-chercheurs de l’Université Omar Bongo (Snec-UOB) a exprimé son opposition quant à l’application annoncée des textes relatifs à la nouvelle procédure de désignation des chefs d’établissements publics d’enseignement supérieur. L’organisation préconise d’attendre, au risque de verser dans «le bricolage» habituel.

Pr Mathurin Ovono Ebe, président du Snec-UOB (au milieu), donnant lecture de la déclaration du syndicat. © D.R.

 

Ils n’ont pas perdu de temps. Six jours après le lancement de la campagne de dépôt des dossiers de candidature en vue de la désignation prochaine des recteurs d’universités et des directeurs généraux de grandes écoles publiques, les membres du Snec-UOB ont exprimé leur opposition à l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur. Ils craignent que les nouvelles autorités aient décidé de verser dans «le bricolage» observé ces dernières années dans le secteur.

S’il salut la volonté de la tutelle d’afficher son légalisme, le syndicat estime néanmoins qu’«il était souhaitable et juste d’attendre la fin de cette procédure pour lancer les activités comptant pour l’année universitaire 2023-2024». L’avantage, soutient le Pr Mathurin Ovono Ebe, président du Snec-UOB, aurait été de permettre aux responsables actuels de boucler sereinement l’année 2022-2023 impactée par des retards liés à diverses raisons.

Si un nouveau recteur de l’UOB venait à être désigné dans les prochaines semaines, celui-ci devrait travailler avec les responsables récemment confirmés dans leurs fonctions au sein des deux facultés de l’université par son prédécesseur. Or, la logistique voudrait qu’il constitue sa propre équipe. Ce qui laisse déjà présager que cette ordonnance de confirmation sera suspendue. Pour l’organisation syndicale, tout ceci fait désordre.

 

 
GR
 

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