La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se déplace du 28 au 29 novembre prochain à Paris, en vue de la mobilisation des financements pour la mise en œuvre des treize projets du deuxième programme de projets intégrateurs prioritaires de la sous-région. Il s’agira de trouver 7 322,174 millions d’euros, soit 82,87% du coût total estimé à 8 835,875 millions d’euros.

La Cemac en prospection des bailleurs de fonds à Paris pour le financement de 13 projets intégrateurs. © D.R.

 

Moins de trois ans, après le succès de 2020 à Paris, les décideurs économiques et politiques de la zone Cemac retournent du 28 au 29 novembre dans la capitale française pour la tenue d’une deuxième table ronde, en vue de mobiliser des financements pour la deuxième génération de treize projets intégrateurs prioritaires de la Cemac. Le coût total de ces treize projets est estimé à 8 835,875 millions d’euros. Sur ce montant, 1513,701 millions d’euros, soit 17,13% du coût total, ont déjà été mobilisés. Le financement à rechercher se chiffre à 7 322,174 millions d’euros, soit 82,87% du coût total», assurent les acteurs du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac).

«Dans la continuité du succès de la table ronde sur le premier programme de projets intégrateurs, le deuxième programme offre une plateforme unique pour saisir de nouvelles opportunités d’investissements dans la zone Cemac et accompagner la région dans sa trajectoire de croissance enclenchée par la mise en œuvre des projets du premier programme », estime le ministre de l’Économie et des Finances de la République du Congo, président du Comité de pilotage du PREF-Cemac, Jean-Baptiste Ondaye, soulignant que cette rencontre vise à donner un coup d’accélérateur à la concrétisation de la vision exprimée par les États membres de la Cemac qui est celle de faire de la Cemac un espace économiquement intégré, socialement prospère et culturellement riche.

Pendant ces deux jours de conférences et de rendez-vous d’affaires, les décideurs économiques et politiques de la zone Cemac présenteront aux bailleurs de fonds et développeurs de projets, treize projets structurés autour de quatre axes à savoir : le développement des infrastructures physiques en soutien au développement et à la compétitivité des économies de la sous-région, le renforcement de la production d’une énergie stable, bon marché et accessible aux populations de la Cemac, la promotion du marché unique pour renforcer l’intégration commerciale, la diversification économique propice à la densification de la base productive, à la protection de l’environnement, à la croissance inclusive et au développement.

Les financements mobilisés au cours de cette table ronde permettront aux pays de la zone Cemac de mettre en place les infrastructures de transport, d’électricité et de télécommunications sans lesquelles aucun décollage économique n’est envisageable, de renforcer la résilience des économies de la sous-région face aux chocs futurs, de développer les échanges intra-communautaires pour garantir la sécurité alimentaire et tirer davantage profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, à l’amélioration de l’emploi et des revenus notamment des jeunes, des ruraux et des femmes, et de renforcer l’appui technique et financier aux industries de transformation locale des ressources naturelles, notamment le bois, et l’accélération de l’industrialisation des économies de la sous-région.

 

 
GR
 

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