Ce jeudi 21 mars s’est ouvert à Libreville le Forum sur le financement des industries gabonaises. Des travaux prévus sur deux journées que François Mbongo Rafemo Bourdette, ministre de tutelle, veut «pédagogiques, méthodiques et pratiques afin que des solutions soient trouvées» en vue d’une véritable participation du secteur à l’économie nationale.

François Mbongo Rafemo Bourdette, ministre de l’Industrie. © D.R.

 

Les membres du gouvernement présents à la cérémonie d’ouverture. © D.R.

Le vice-premier ministre, Alexandre Barro Chambrier, a ouvert ce jeudi 21 mars à Libreville le Forum sur le financement des industries gabonaises initié par le ministère de l’Industrie, en partenariat avec des partenaires au développement du Gabon et des établissements financiers publics et privés. Deux jours durant, les participants auront à dialoguer dans le cadre de trois panels axés sur la présentation des possibilités de financement des entreprises industrielles par les institutions financières internationales, sur  la présentation des mécanismes de financements privés et publics.

Inscrite dans le cadre de la politique de renforcement et d’accélération de l’industrialisation du Gabon, conformément au Plan national de développement de la Transition (PNDT) et aux orientations stratégiques données au département ministériel dont il a la charge, François Mbongo Rafemo Bourdette a souhaité conférer à cette rencontre un format particulier fait d’échange d’expériences sur le sujet du financement dans le secteur industriel, aussi bien au Gabon qu’à l’extérieur. «Ces travaux se veulent être pédagogiques, méthodiques et pratiques afin que des solutions pérennes et concrètes soient trouvées», a indiqué le ministre de l’Industrie lors de la cérémonie d’ouverture.

Moment des travaux en panel. © D.R.

Il faut dire que ce forum intervient plusieurs semaines après que le membre du gouvernement a initié une tournée des différentes unités industrielles du pays, particulièrement à Libreville, sa banlieue et à Port-Gentil, capitale économique du Gabon. L’objectif, explique-t-il, était de «s’imprégner des difficultés liées à l’implantation, à l’exercice, au développement et à la diversification des activités industrielles». Au Gabon, reconnaît-il, «les problématiques liées aux coûts des facteurs de commission, au transport logistique, à la qualité et à la disponibilité des infrastructures, l’accès à l’énergie, la parafiscalité, la lourdeur des démarches administratives, mais aussi le coût des accès au financement demeurent de véritables goulots d’étranglement pour les industriels».

Aussi, s’agira-t-il, au cours de ces deux jours, de faire profiter les participants au forum de l’expérience de ceux ayant bénéficié des différents mécanismes d’appui au financement ; et aux PME industrielles, les mécanismes de financement prévus par la RSE des grandes entreprises industrielles.

 
GR
 

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