En vue de trouver des solutions à la difficulté des petites et moyennes industries (PMI) à accéder aux financements pour pouvoir se développer et participer pleinement à l’économie nationale, le ministre d’État en charge du Développement industriel et des PMI, Blaise Louembé, a eu une séance de travail, lundi 20 mars à Libreville, avec les responsables de la Société de garantie du Gabon (SGG) et de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig).

Le ministre d’Etat Blaise Louembé devisant avec le directeur général de la SGG, Alban Etho, le 20 mars 2023. © D.R.

 

Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Ali Bongo Ondimba promeut l’amélioration de l’offre de services financiers, les dispositifs de soutien au financement des petites et moyennes entreprises et industries (PME-PMI) par les établissements de crédit. Pour ce faire, la Société de garantie du Gabon, dotée d’un capital de 12 milliards de francs CFA, a été mise en place afin de permettra à ces PME et PMI gabonaises d’accéder plus facilement aux crédits bancaires, nécessaires à leur développement. Dans ce sillage, le ministre d’État en charge du Développement industriel, et des PMI, Blaise Louembé, a rencontré, le 20 mars, les responsables de cette structure et ceux de la Banque pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) -banque cobaye- pour définir le mécanisme de la garantie de portefeuille pour accompagner les PMI.

Le chef du département en charge du développement industriel et des PMI fait savoir que cette rencontre permet de répondre aux questions qui se posent et que se posent les promoteurs de ces petites industries. «Les questions que les entreprises nous posent sont celles de savoir quelles sont les conditions pratiques ? Comment la politique de la SGG s’implémente-t-elle avec le secteur bancaire ? Quel est le cheminement, l’examen des dossiers pour arriver à un financement ? Combien de jours, combien en termes de taux et en quoi ces taux sont bonifiés ou non ?» Telles sont quelques interrogations ayant meublé cette séance de travail.

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L’objectif étant de trouver des mécanismes idoines, moins couteux et moins contraignants pour faciliter l’essor d’un tissu national de PMI capables de relever le défi du développement du pays. Ce, d’autant que la «SGG est un outil de transformation économique et un levier de croissance durable de l’économie gabonaise en lien avec les orientations stratégiques du pays».

Au cours de la rencontre, l’équipe dirigée par Alban Etho a présenté les principaux objectifs de la SGG qui sont de proposer aux institutions financières locales un dispositif de partage de risque, à travers des solutions de garanties partielles de prêt aux entreprises, sous forme de garanties de portefeuille et de garanties individuelles. D’où la présence de la Bicig, l’une des banques partenaires.

Pour le directeur général de la SGG, Alban Etho, le rendez-vous avec le ministre d’État a été fructueux. «Nous avons également exploré les aspects de développement du tissu industriel gabonais, notamment les tous petits, les PMI, pour voir dans quelle optique on peut mettre en place un protocole permettant d’embarquer davantage de PMI afin que ces dernières aient accès aux financements via la couverture de la SGG», a-t-il informé. 

Et s’il est conscient qu’il reste encore beaucoup à faire, Alban Etho ajoute que «dans les prochains jours, on va mettre en place un protocole spécifique qui va encadrer le financement que nous allons faire». Ce qui est certain, c’est que le ministre de tutelle a insisté sur des financements à taux réduits et sur longues durées pour aider ces structures à croître. 

 
GR
 

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