Débutée le 9 mai dernier, la révision de la liste électorale se poursuit sur l’ensemble du territoire. La pédagogie étant affaire de répétition, il est de bon ton de revenir sur le déroulement et les éléments essentiels sous-tendant cette opération devant déterminer le nombre de personnes habilitées à prendre part aux trois scrutins que le Gabon devrait organiser en cette année 2023.

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Si les politiques, associations et plateformes politiques sont sur le terrain pour mobiliser les populations en vue des enrôlements, Gabonreview revient sur les éléments déterminants de cette opération de révision de la liste électorale. Débutée le 9 mai dernier, elle s’achève le 8 juin prochain ; soit au terme de 30 jours de présence des 1500 agents enrôleurs sur le terrain.

Ce qui est bon à savoir sur cette action du processus électoral, tel que l’a fait savoir le ministère de l’Intérieur, c’est que 190 centres de révision sont ouverts à cet effet sur l’ensemble du territoire national. Les mairies centrales, les mairies d’arrondissement, les préfectures, les sous-préfectures, les cantons et les Missions diplomatiques et Postes consulaires du Gabon à l’étranger ont été retenus pour ces mouvements.

Quant aux critères à remplir pour s’enrôler, le ministre d’État en charge de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, indiquait qu’il faut être de nationalité gabonaise ; avoir dix-huit (18) ans révolus le jour de l’inscription ; jouir de ses droits civils et politiques. Mais aussi, qu’il est nécessaire de disposer, en ce qui concerne les Gabonais d’origine, d’une la Carte nationale d’identité (CNI), d’un passeport ordinaire biométrique, d’une pièce d’état civil originale ou légalisée (acte de naissance ou jugement supplétif).

Pour les citoyens ayant acquis la nationalité gabonaise, ils doivent présenter le décret portant attribution de la nationalité gabonaise et le certificat délivré par le président de la République, le jugement de nationalité et le certificat de nationalité délivré par la juridiction compétente, le passeport ordinaire biométrique, ou encore la CNI.

Selon le département en charge de l’Intérieur, «l’enrôlement ou l’inscription sur la liste électorale concerne uniquement les citoyens gabonais âgés de 18 ans et plus, qui ne se sont jamais inscrits sur la liste électorale depuis 2013, date de l’établissement de la liste électorale biométrique permanente. Ces derniers peuvent se faire enrôler, où qu’ils se trouvent sur le territoire national».

Cette opération offre, en outre, l’opportunité de supprimer, de la liste, les personnes décédées. Pour ce faire, il faut présenter l’acte de décès et la pièce d’identité de la personne qui en fait demande. S’agissant des personnes déchues de leurs droits civils et politiques, il est essentiel de présenter la décision de déchéance du droit de vote de ce dernier et la pièce d’identité de la personne qui fait demande.

L’opération dispose également d’une période de réclamation. Sauf qu’elle concerne, selon le ministère de l’Intérieur, les personnes ayant été régulièrement enrôlées et dont les noms ne figurent pas sur la liste électorale ou, celles dont les données ont été mal reportées. La réclamation peut se faire dans n’importe quel centre de révision. Il suffit, indique encore le département de l’Intérieur, de présenter à l’agent inscripteur, le récépissé d’enrôlement de 2018 (pour le cas d’absence de nom sur la liste électorale) ; la pièce d’identité (pour le cas d’erreur de transcription des données sur la liste électorale).

L’opération de révision de la liste électorale s’achève le 8 juin prochain.

 

 

 

 
GR
 

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