Satisfaits, dans l’ensemble, de l’élection du nouveau président de la Ligue nationale de football (Linaf), les présidents de clubs de football l’invitent cependant à ne pas commettre les mêmes erreurs que son prédécesseur, au risque d’être lui aussi sanctionné au terme de son mandat.

Brice Mbika Ndjambou. © linaf.net

Brice Mbika Ndjambou. © linaf.net

 

Après l’élection triomphale de Brice Mbika Ndjambou à la tête de la Ligue nationale de football (Linaf) le week-end dernier, les réactions fusent, notamment de la part des dirigeants de clubs. Le président du FC 105 estime, en effet, que le nouveau président de la Linaf est une personnalité dévouée à la tâche. «Avec le président sortant, il a abattu un travail assez impressionnant. Malgré quelques arrêts de championnat, la gestion au quotidien n’était pas si mauvaise que ça. Birinda et Mbika ont toujours, bien au contraire, amené le championnat à terme», a déclaré Idriss Ngari.

S’exprimant au nom du collectif des présidents de club, le fondateur du CMS pense plutôt que le président sortant de la Linaf n’aurait pas dû se représenter. Car, soutient-il, «il était parfaitement au courant de notre volonté de le désavouer». Cette position suggère-t-elle que Brice Mbika Ndjambou est l’homme qu’il fallait à la tête de la Linaf ? Certainement, à en croire Bosco Alaba Fall «le nouveau président, (…), est un homme disponible, qui répond aux critères. Il a pris des engagements. Il ne se déjugera pas en chemin». Dans le même ordre d’idées, le président de Mangasport félicite le nouveau président de la Linaf, mais prévient cependant ce dernier. «Je suis content de sa victoire, mais qu’il fasse attention car, le maçon Mbika sera jugé au pied du mur. S’il n’arrive pas à s’en sortir, qu’il sache que c’est nous, les électeurs, qui le mettrons à la porte», a lancé Rodrigue Gnamalengoungou.

Autre réaction, celle du président de l’association les Panthernautes. Si ce dernier, pense également que l’élection de Brice Mbika Ndjambou est une bonne chose, il n’en demeure pas moins sceptique sur un point. «Mbika aura-t-il les mains libres pour travailler, quand on sait que ce sont les présidents de clubs qui l’ont placé là ?», s’est interrogé Brice Inengue. Au nombre des difficultés qui pourraient se présenter au nouvel homme fort de la Linaf, un passionné de football évoque, pour sa part, la divergence de vues au sujet des experts espagnols de la Linaf. «Ce qui m’embête un peu, c’est que les président de clubs ne parlent pas le même langage au sujet de la présence des experts espagnols de la Linaf, qui coûtent beaucoup d’argent au contribuable gabonais», s’est indigné Joseph Moussika. Qu’à cela ne tienne, candidat malheureux et président sortant de la Linaf, Joël-Anicet Birinda a souhaité plein succès à son successeur.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. guidouma dit :

    Ceux qui gaspillent notre football sont ALABA FALL, IDRISS NGARI, ASSELE Jean Boniface, OPIANGAH, tous ces mecs du Haut Ogooué… loin d’être xenophobe, mais c’est la vérité. Pourquoi tous PRESIDENTS de clubs du gabon ne veulent pas faire un audit de l’argent du contribuable qu’ils gèrent depuis des decenies sans nous rendre compte du contrat programme qui avait été arrété? ALI BONGO qu’attends tu pour faire des audits des presidents de clubs?

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