Poussés vers la sortie suite au retrait du Gabon de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (Uniffac), les secrétaires généraux de cette institution comptent bien aller au terme de leur mandat.

Sam Codjo et Gabin Zogho Mintsa en concertation (image d’archive). © Gabonreview
Sam Codjo et Gabin Zogho Mintsa en concertation (image d’archive). © Gabonreview

 

Le secrétaire général de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (Uniffac) et son adjoint ont tenu une conférence de presse le 23 septembre dernier à Libreville. Il s’agissait pour Léopold Codjo Rawambia et Christian Gabin Zogho Mintsa de livrer leur part de vérité sur le retrait du Gabon de l’Uniffac.

Accusés par la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) de ralentir le processus visant leur remplacement à la tête du secrétariat général de l’Uniffac, ils s’en défendent. «En tant que démocrate, je ne sors pas d’une structure parce que j’ai été mis en minorité. La Fégafoot veut sortir de l’Uniffac parce qu’elle n’aurait pas obtenu satisfaction sur la proposition qu’elle avait fait de nommer 2 nouveaux secrétaires généraux. Patience, nos têtes tomberont toutes seules quand notre mandat arrivera à échéance», ont déclaré les conférenciers relayés par L’union, avant de rappeler : «Messieurs Mangollo et Mounguengui, actuels vice-président et président de la Fégafoot, ont été secrétaires généraux de l’Uniffac pendant 14 ans sans que les présidents de la Fégafoot ne cherchent à les enlever parce qu’ils estimaient que ce sont des compatriotes et qu’il ne fallait pas qu’un seul camp maîtrise les rouages du football dans notre pays».

Léopold Codjo Rawambia et Christian Gabin Zogho Mintsa ont, du reste, mis en garde la Fégafoot contre un éventuel retrait de l’Uniffac. Selon eux, une telle décision pourrait bien amener la Confédération africaine de football (CAF) à prendre des mesures de rétorsion. «Puisque vous sortez de l’Uniffac, une organisation que nous avons mis en place pour gérer les compétions dans la sous-région, il est clair que, par cet acte de défiance, vous défier aussi la CAF. Donc si vous sortez de l’Uniffac et de ses compétitions, vous ne pouvez plus participer aux compétitions de la CAF», pourrait, selon eux, dire l’instance africaine. «Pour le moment nous ne savons pas encore la décision que prendra la CAF», ont-ils cependant relativisé, avant de trancher : «Le secrétariat général peut être retiré au Gabon s’il persiste à rester en marge de l’Uniffac. C’est la Fégafoot qui a décidé de sortir de l’Uniffac, c’est donc à elle de voir comment gérer la situation maintenant».

Pour mémoire, les textes qui régissent l’Uniffac stipulent que le poste de secrétaire général et son adjoint reviennent normalement au Gabon, qui abrite le siège de l’institution. Et c’est la Fégafoot qui propose les personnalités à ces postes. C’est dans ce contexte que Placide Dieudonné Engandzas alors président de la Fégafoot, avait promu Sam Codjo Rawambia et Gabin Zogho Mintsa. Maintenant que la Fégafoot a changé de tête, son nouveau président, Pierre-Alain Mounguengui, cherche à positionner ses hommes. Une logique dans laquelle ne semblent pas s’inscrire Léopold Codjo Rawambia et Christian Gabin Zogho Mintsa, qui entendent bien poursuivre leur mandat jusqu’en février 2015.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Mouthou dit :

    Février 2015 c’est dans bientôt..! Donc pourquoi courir et ainsi, ternir en plus de nom du Gabon auprès des instances sportives de la sous-région?

Poster un commentaire