Sociétaire, depuis peu, de Reims (D1 française), le meneur de jeu franco-gabonais explique sa décision de rejoindre ce club après une courte expérience en Angleterre.

Frédéric Bulot lors de sa présentation officielle dans non nouveau club. © media.lhebdoduvendredi.com

Frédéric Bulot lors de sa présentation officielle dans non nouveau club. © media.lhebdoduvendredi.com

 

Fraîchement débarqué à Reims (D1 française) où il s’est engagé pour deux saisons, après le Standard de Liège (D1 belge), Frédéric Bulot s’explique sur son choix. Dans une interview accordée à L’Union, il affirme qu’il se sentait bien à Charlton (D2 anglaise), où une prolongation de contrat de deux ans lui avait également proposée. «Maintenant, on appartient à des clubs qui sont gérés par des présidents et ce sont eux qui maîtrisent plus l’aspect financier que le joueur que je suis», a indiqué le meneur de jeu. Selon lui, «le choix financier est plus l’affaire des gérants que le (sien)». «Le fait de revenir en Ligue 1 est une bonne chose pour moi (…) C’est un championnat que je connais et que j’aime», a-t-il confié, avant de revenir sur sa signature en deuxième division d’Angleterre, par ailleurs très critiquée. «Charlton était loin d’être un premier choix, mais finalement c’était l’une de mes plus belles expériences jusqu’à présent», a-t-il soutenu. «Croyez-moi, la Championship anglaise n’a rien à envier à la Ligue 1 française ou d’autres championnats, autant sur le plan financier que sportif. C’est un championnat qui fait partie du top européen», a-t-il ajouté.

Désormais à Reims, l’international doit faire ses preuves et convaincre son entraineur pour gagner une place de titulaire. «Je dois être apte à faire tous les matches. Pour y parvenir, je dois faire mes preuves, comme partout où je suis déjà passé. Rien n’est donné si tu ne vas pas le chercher», a-t-il fait savoir. Invité à se prononcer sur les Panthères, le milieu de terrain a donné son point de vue sur la rumeur relative à l’existence d’un clivage entre joueurs lié à la couleur de peau. «Nous sommes un groupe jeune et solide. Evidemment, nous avons, chacun, des habitudes, un jeu différent, mais nous nous aimons tous. J’ai encore du mal à comprendre pourquoi un pays qui a une génération comme la nôtre cherche à la détruire par les rumeurs», a lâché celui qui, par ailleurs, n’a toujours pas marqué en sélection. «Cela a toujours été mon péché mignon (…) ça n’a jamais été un souci mais il faut effectivement que je pense à marquer des buts. C’est un travail que je dois faire sur moi-même. J’y pense à chaque début de match», a-t-il conclu.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Blaise nicolas dit :

    Bravo bulot on est avec toi .

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