La Fédération internationale de football association (Fifa) a annoncé, le 10 janvier, l’ouverture d’une enquête sur les allégations d’abus sexuels dans le football gabonais. L’enquête va notamment examiner le cas de Cédric Mombo, le président de la Ligue de football de l’Estuaire accusé de pédocriminalité sur des jeunes en échange d’une place en sélection.

La Fifa a confirmé, le 10 janvier 2022, que sa commission d’éthique indépendante avait ouvert une enquête sur des allégations d’abus sexuels généralisés dans le football gabonais, à commencer par Cédric Mombo (photo). © D.R

 

Jusqu’ici effacée au sujet du scandale de pédocriminalité dans le football gabonais, la Fédération internationale de football association (Fifa) a enfin décidé d’agir. L’instance faitière du football mondial a annoncé, le 10 janvier, l’ouverture d’une enquête. «Compte tenu de la gravité des allégations formulées, nous pouvons confirmer que la commission d’éthique indépendante de la Fifa a ouvert une enquête et examine actuellement la question», a affirmé la Fifa.

Une annonce ayant ravi Romain Molina, qui a révélé ce scandale dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian. «Deux bonnes nouvelles pour le Gabon ce soir : victoire des Panthères contre les Comores, oouverture officielle d’une enquête de la Fifa vu la gravité des accusations sur les cas de pédocriminalité dans le foot gabonais, à commencer par Cédric Mombo…On les aura tous, faites confiance au process», a posté sur Facebook le journaliste d’investigation sportif français, essayiste et conférencier.

Cédric Mombo fait partie des dernières personnes à avoir été citées dans cette affaire par The Guardian. Le journal britannique a accusé, le 6 janvier, le président de la Ligue de football de l’Estuaire d’avoir abusé sexuellement de jeunes joueurs et d’avoir exigé des relations sexuelles comme condition pour qu’ils obtiennent des places dans les équipes nationales. Il devait accompagner l’équipe du Gabon à la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021 au Cameroun dans un rôle d’intendant. Il a nié les accusations portées contre lui dans un message posté sur les réseaux saciaux.

Auparavant, le média a cité les noms de trois entraineurs dans cette affaire : Patrick Assoumou Eyi, Orphée Mickala et Triphel Mabicka. Ces derniers ont été inculpés de « viol sur mineur », « agressions sexuelles » et « mise en danger de la vie d’autrui ».

 
GR
 

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