Le congrès annuel de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), tenu le week-end dernier à Libreville, a adopté les rapports moral et financier au titre de l’exercice 2014. Avec en prime, le budget prévisionnel 2015 établi à 1,069 milliard de francs.

© Gabonreview/Shutterstock

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Organisé les 24 et 25 juillet dernier à Libreville, le 54e congrès annuel de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) s’est achevé par l’adoption des rapports moral et financier du comité exécutif pour l’exercice 2014. Selon les chiffres présentés par le trésorier général, les comptes arrêtés au 31 décembre 2014 présentent un total bilan brut de 964,640 millions de francs et des amortissements à hauteur de 26,597 millions. «Le montant total net du bilan se chiffre ainsi à 938,043 millions de francs, contre 56,912 millions au 31 décembre 2013», a déclaré Alain Georges M’voumby. Selon lui, cette augmentation provient essentiellement «de la prise en compte, sur recommandation du commissaire aux comptes, suite à l’audit de l’exercice 2013, de la valeur des investissements réalisés au centre technique de Bikélé et au siège de la Fégafoot à Owendo, pour un montant global de 767,942 millions de francs, suivant le rapport d’expert du 6 janvier 2015». Dans le même ordre d’idées, le compte de résultats en 2014 s’élève à 773,017 millions contre 601,037 millions en 2013. L’excédent net de la Fégafoot, quant à lui, s’est établi en 2014 à 37,193 millions contre 24,403 millions en 2013. Pour 2015, enfin, le budget prévisionnel, en recettes et en dépenses, a été arrêté 1,069 milliard de francs contre 620,410 millions pour le budget d’investissement.

Soulignons que ces assises ont été l’occasion pour les participants de mettre à nu les maux qui minent le football local. Parmi ceux-ci, le président de la Fégafoot a notamment dénoncé le fait que les ligues de football ne font pas toujours suivre les actes d’affiliation des équipes. «Ce qui est une entorse aux statuts et place ces clubs dans une position délicate vis-à-vis de l’instance fédérale», a souligné Pierre-Alain Mounguengui, qui a également relevé des difficultés relatives à la professionnalisation des clubs, ou encore à l’organisation des compétitions nationales.

Le 54e congrès annuel de la Fégafoot a également débouché sur l’adoption des textes relatifs au mode d’attribution des licences aux clubs et à la charte du joueur international. L’instance fédérale a également conclu un accord avec les fédérations du Burkina Faso et du Rwanda, en vue de formaliser les bons rapports et permettre le partage d’expériences. Relevant l’absence de plusieurs présidents de clubs, Pierre-Alain Mounguengui a insisté sur le respect des nouvelles normes par les clubs engagés en compétitions africaines. On a ainsi appris que pour coller au statut de professionnel, les clubs devront désormais remplir un certain nombre d’exigences, notamment la possession d’un stade d’entrainement aux normes.

 

 
GR
 

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