Plus de 40 maires et représentants des villes du Cameroun, de Centrafrique, du Congo, Gabon et du Tchad sont réunis à Libreville. À l’invitation de Christine Mba Ndutume épouse Mihindou, maire de Libreville et présidente de l’Association des villes et collectivités d’Afrique centrale (Avcac), ils se retrouvent pour la 2e assemblée de cette association. Autour du thème «Bâtir une vision commune en matière de gouvernance de la foresterie urbaine», ils comptent construire un plaidoyer global en la matière adapté aux différentes zones couvertes par l’Avcac.

Christine Mba Ndutume épouse Mihindou entourée de quelques officiels lors de la cérémonie d’ouverture. © D.R.

 

Une partie de l’assistance lors de l’ouverture de la rencontre et photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture. © D.R.

Portée sur fonts baptismaux lors de la conférence des maires des capitales et des grandes métropoles d’Afrique centrale tenue du 25 au 26 octobre 2017, l’Association des villes et collectivités d’Afrique centrale (Avcac) tient sa 2e assemblée générale à Libreville au Gabon. Sous le thème «Bâtir une vision commune en matière gouvernance de la foresterie urbaine», les travaux qui se sont ouverts ce mardi 27 septembre s’achèveront le 28 septembre. Coorganisée avec l’Association internationale des maires francophones (AIMF), la réunion s’inscrit selon la conseillère au secrétariat permanent de l’AIMF, dans le suivi de la première «Cop des villes» tenue à Abidjan en Côte-d’Ivoire en juillet dernier.

L’idée, faire valoir l’apport des collectivités locales dans les réponses qui lient justice sociale et environnementale. Ce d’autant plus que, a estimé Arianna Ardesi, au regard de l’urbanisation croissante et de la pression qu’elle exerce sur les espaces verts «la gouvernance de la foresterie urbaine est essentielle pour une exploitation durable des forêts à même d’apporter des réponses aux enjeux climatiques, mais également de dynamiser le développement socio-économique des territoires». Selon elle, les travaux de Libreville s’inscrivent dans cette démarche plus large «qui vise à construire un plaidoyer global». Laquelle démarche devrait être adaptée aux différentes aires géographiques qui constituent la francophonie.

Participant à l’ouverture des travaux, le ministre gabonais de l’Environnement a d’ailleurs indiqué que plusieurs études scientifiques démontrent que les espaces verts à l’intérieur des villes sont d’une grande importance pour la santé des personnes qui vivent en milieu urbain. «Au Gabon 87% de la population vit dans la ville», a soutenu Lee White appréciant l’opportunité de la rencontre de Libreville. «En échangeant et en partageant leurs expériences sur la foresterie urbaine, les villes pourront mieux préserver les forêts d’Afrique centrale tout en luttant contre l’érosion, mais aussi en accélérant la restauration des mangroves en milieu urbain et péri-urbain», s’est pour sa part prononcée le maire de Libreville, présidente de l’Avcac.

Christine Mba Ndutume épouse Mihindou se dit convaincue que cette 2e assemblée générale longtemps attendue, «fera date dans la longue marche qui mène vers la renaissance de l’Afrique centrale». Ce, d’autant plus que selon le communiqué de l’Avcac, la rencontre de Libreville sera une étape clé du renforcement institutionnel de l’Avcac qui tiendra sa réunion de bureau le 28 septembre. Laquelle réunion devrait débouchée sur le renouvellement du bureau, l’adoption du règlement intérieur et des emblèmes ainsi que l’adoption d’un plan d’action de ladite association.

 

 
GR
 

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