Le président de la République a procédé le 9 avril, à l’inauguration du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels de Nkok (CIMFEPN), fruit d’un partenariat entre l’État gabonais et le groupe chinois Avic International Holding Corp.

Ali Bongo, lors de l’inauguration du CIMFEPN, le 9 avril 2021. © Communication présidentielle

 

Vue du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels de Nkok. © Communication présidentielle

Le vendredi 9 avril, le président de la République Ali Bongo Ondimba a inauguré le Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels de Nkok (CIMFEPN). Cet acte qui intervient plus de trois ans après la pose de la première pierre, serait «  la concrétisation de sa volonté et de son engagement à refonder la formation professionnelle, pour en faire un outil de choix en faveur du développement de la jeunesse gabonaise ».

Fruit de la coopération séculaire qui lie le Gabon à la République populaire de Chine, le CIMFEPN aurait coûté à l’État gabonais, 25 milliards de F CFA. Il accueillera dans quelques jours, dans ses installations, la première cohorte de stagiaires qui seront formés dans les filières du Génie mécanique, du Génie électrique et électronique, de l’Ingénierie de la maintenance automobile, et de l’Ingénierie du soudage, pour cette première année.

« Le Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels inauguré ce jour, qui est implanté dans la zone économique spéciale de Nkok, un environnement très dynamique, est la première concrétisation d’un ensemble de nouveaux établissements de formation et d’enseignement professionnels, qui offriront à la jeunesse gabonaise, des niveaux de formation allant du secondaire au supérieur, dans des filières variées et en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi », a indiqué le ministre de la Formation professionnelle, Madeleine Berre.

Ce complexe multisectoriel se présentera sous la forme de campus professionnels. Il intégrera à la fois les niveaux CFPP, un lycée professionnel (BAC professionnel) et l’Enseignement supérieur professionnel. Tout ceci participera de la valorisation de la chaîne de la formation professionnelle. À terme, il offrira des formations dans 11 filières du secteur secondaire, pour des niveaux de qualification allant du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au Brevet de technicien supérieur (BTS), pour une capacité d’accueil de 1000 apprenants.

Construit sur une superficie d’environ 25 hectares, ce campus est constitué de 32 bâtiments regroupés en quatre (4) blocs : administratif et pédagogique composé de (deux ateliers, trois bâtiments de laboratoire, un bâtiment d’enseignements, un amphithéâtre, un bâtiment administratif, un hangar pour les machines, un restaurant, une infirmerie) ; hébergement des enseignants ; hébergement des apprenants et bloc sportif et un terrain de football.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Irène dit :

    Un feu de paille de plus. Vous n’êtes pas capable d’entretenir la seule université de Libreville ou encore les écoles primaires et secondaires du Gabon. En quoi ce nouvel établissement sera différent des autres déjà existant ? Je lis aussi dans cet article ceci: « aurait coûté… 25 milliards de francs CFA »… Mon œil. Expliquez moi comment font ces Bongo pour construire cet établissement quand ils n’arrivent même pas à réhabiliter ceux qui existent déjà. Quelle plaisanterie !

    • Gaston dit :

      Bien dit (écrit). Je suis même sur qu’ils n’ont rien déboursé. Par contre, en contrepartie, qu’ont-ils pu bien donner à ces chinois ?

      Il y a comme ça pleins de réalisations dans notre pays qui ont été intégralement financés par des pays étrangers. Le stade d’Agondje par exemple à été totalement financé par la Chine. Le lycée technique national Omar Bongo a été financé intégralement par Mouammar Kadhafi. Et bien d’autres réalisations encore. Seulement voilà, même entretenir ces réalisations offertes gracieusement, les Bongo n’y arrivent pas. Non pas qu’il n’y a pas d’argent, mais ils n’en n’ont que foutre de l’entretien de ces édifices. Alors, ne comptez pas sur eux pour l’entretien de ce centre de formation.

  2. Serge Makaya dit :

    Posons-nous les VRAIS QUESTIONS ou la VRAIE QUESTION : qui dirige ce pays ? Eh bien, sachez que ce n’est pas Ali Bongo qui n’est même pas légume, mais bien décédé à Riyad en octobre 2018.

    Alors, qui dirige actuellement le Gabon ? Sylvia Valentin ? Oui. Mais avec le soutien total de la francafrique. En fait, elle n’est qu’une marionnette comme l’ont été Ali et Omar Bongo.

    Tout ce que nous apercevons, ce qu’on veut bien nous montrer au quotidien n’est que pure mascarade, du vent, de la tromperie journalière. C’est tout simplement nous faire croire que les institutions fonctionnent normalement, qu’Ali Bongo est bien aux commandes du pays, que tiut roule normalement. Mais dans la réalité, c’est bien FAUX. Ali Bongo est bien MORT depuis octobre 2018.

    Les français (ou Quai d’Orsay plus précisément) veulent gagner du temps jusqu’en 2023. Et en attendant cette date, soyez certains qu’ils ne dorment pas. Tout se prépare pour nous imposer une nouvelle mascarade électorale présidentielle en 2023. VOILÀ POURQUOI NOUS NE CESSONS DE VOUS DIRE DE REFUSER CATÉGORIQUEMENT CET ÉNIÈME MASCARADE ÉLECTORALE PRÉSIDENTIELLE QUI SE PROFILE À L’HORIZON. N’Y ALLEZ PAS. C’EST UNE PERTE DE TEMPS. ILS SAVENT DÉJÀ QUI ILS VONT NOUS IMPOSER ENCORE COMME ROI DU GABON : UN FILS BONGO ENCORE. A LA GRANDE JOIE CERTAINEMENT DE TOUS LES ALTOGOVEENS ET OBAMBAS QUI ONT DÉCIDÉS DE FAIRE DES AUTRES GABONAIS LEURS ESCLAVES. ET SURTOUT AVEC LE SOUTIEN INCONDITIONNEL DU QUAI D’ORSAY QUI SE FOUT ÉPERDUMENT DES PEUPLES AFRICAINS. DIVISER POUR MIEUX RÉGNER SUR NOS RICHESSES EST LEUR DEVISE.

    • Serge Makaya dit :

      Un président qui ne sort plus du Gabon, et qui aime comme nous le savons les voyages. Comment expliquer cela ? Et même s’il organisait une sortie à l’étranger, dites-vous que ce sera bien préparé par le Quai d’Orsay. Ce sera même un voyage qui évitera une conférence de presse.

      ALI BONGO EST MORT. IL FAUT QU’ON LIBÈRE NOTRE PAYS. ET NE CONFIONS PLUS JAMAIS NOTRE PAYS À UNE SEULE PERSONNE. QUE CE SOIT DÉSORMAIS UNE ÉQUIPE GOUVERNEMENTALE AUX COMMANDES DU PAYS. ET TOUT IRA BIEN POUR LE GABON.

      Bon dimanche.

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