Ce mercredi 18 juin 2025, la ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Mvono, a reçu l’ambassadeur de France au Gabon, Fabrice Mauries, pour un échange stratégique sur le renforcement de la coopération économique bilatérale. Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de relance amorcée par le Gabon, à la faveur de sa transition politique, et dans la volonté affirmée de Paris d’accompagner le pays sur la voie de la transformation économique.

Un moment de l’audience du 18 juin 2025. © D.R.

 

Photo de famille après l’audience. © D.R.

L’ambassadeur Mauries a réaffirmé, ce mercredi 18 juin, l’engagement de la France à soutenir activement les projets structurants portés par les autorités gabonaises. Un soutien qui rejoint les priorités du président Oligui Nguema, et bénéficie d’un large appui populaire. Au cours de la réunion, les discussions ont porté sur l’alignement des ambitions nationales du Gabon avec les initiatives françaises en matière de développement économique. Fabrice Mauries a salué une «rencontre extrêmement détaillée et fructueuse», couvrant des thématiques allant des enjeux macroéconomiques et budgétaires jusqu’aux secteurs stratégiques, tels que les infrastructures, l’énergie, les transports, ainsi que les ports et aéroports.

«Ces échanges nourrissent un optimisme réel quant à la perspective d’un partenariat renforcé, fondé sur une vision commune du développement», a-t-il déclaré, soulignant la volonté française de mettre à disposition son expertise dans des domaines clés. De son côté, la ministre Louise Mvono a mis en lumière la cohérence entre cette coopération et les projets structurants du gouvernement, notamment dans les secteurs du rail, des minerais et du futur port en eau profonde, soutenus par un approvisionnement énergétique à l’échelle industrielle. Toutefois, pour tirer pleinement parti du potentiel économique gabonais, notamment sa façade maritime stratégique pour le commerce régional, plusieurs prérequis s’imposent.

Parmi eux, la production de statistiques fiables, l’amélioration de l’environnement des affaires, et la mobilisation accrue des ressources internes, en particulier fiscales. La valorisation durable des ressources naturelles, notamment environnementales, constitue également un levier essentiel pour renforcer les capacités de financement du développement. Dans cette optique, la ministre a annoncé que le Programme national pour le développement (PND) sera finalisé d’ici à décembre. Ce document stratégique vise à opérationnaliser la vision du chef de l’État en matière de transformation économique et sociale.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Mone famé dit :

    La France dispose dans des coffres logés à la banque de France toute information sur le potentiel gabonais, miniers, forestiers…depuis des lustres et mis à jour par ses différentes officines,
    Le Gabon n’a nullement été développé au regard de ce que la France a allègrement tiré de sa présence et on peut sur ce registre citer, entre autres tirés de les lectures dans le journal Le Point en en 1980, l’acquisition par Elf Aquitaine du groupe américain Texas Gulf avec les bénéfices d’Elf Gabon, la toute première mission dans l’ultra profond pétrolier effectuée par un robot financé par Elf Gabon….Nous sommes en 1980…ou est la contrepartie, la plus-value pour le Gabon pour cette libéralité…

    Je souscris à l’approche d’Oyima, avec les 17 programmes déployés par les partenaires au pseudo-développement Banque mondiale et autre FMI, le Gabon n’a nullement évolué

    Le Gabon doit désormais construire ou élaborer sa propre feuille de route pour son propre développement et l’épanouissement de ses populations sans une quelconque interférence.
    Aux partenaires intéressés, France comprise, de manifester et confirmer leur volonté et engagement à accompagner le Gabon, et disons le clairement, pour ce qui est de la France particulièrement, engagement antérieur qui aura saigné jusqu’à la moelle notre pays qui n’a pas avancé stricto sensu.

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