Organe chargé de la vulgarisation des valeurs gabonaises via une meilleure coordination des actions du tissu associatif gabonais en France, le Conseil des Gabonais de France (CGF), dont les membres avaient collectivement démissionné en septembre 2016 à la suite des événements postélectoraux, a été réactivé le 20 juin par le consul du Gabon en France. Fabrice Boussougou Boussougou a publié une note d’information dans laquelle sont désignés les nouveaux membres de cette structure provisoire, parmi lesquels l’activiste Messir N’nah Ndong.

Messir N’nah Ndong, activiste, opposant, voire résistant, est l’un des nouveaux visages du bureau provisoire du Conseil des Gabonais de France. © D.R.

 

En janvier dernier à Paris, l’ambassadeur du Gabon en France, Liliane Massala, et le consul général du Gabon, Fabrice Boussougou Boussougou avaient échangé avec les représentants des associations gabonaises de France. L’objectif de cette rencontre était de porter à l’attention des représentants de ces associations des informations utiles, sur les différents types d’accompagnements administratif et consulaire dont les Gabonais sont en droit d’attendre de la chancellerie, mais aussi sur les modalités de séjour.

Les participants avaient souhaité la réactivation du Conseil des Gabonais de France (CGF). C’est désormais effectif, puisque les nouveaux membres du bureau provisoire sont nommés , le 20 juin 2022.

La relance des activités du CGF devrait permettre la mise en place d’un cadre de rencontres, d’échanges et de mutualisation des actions entre les associations gabonaises de France. Mais pour l’heure, le bureau mis en place n’est que provisoire et devra s’atteler à l’organisation d’une assemblée générale élective en étroite collaboration avec les parties prenantes. Au final, il est question de développer une franche collaboration pour aboutir à  une diaspora gabonaise dynamique, agissante, inventive et créative, capable de porter des projets de développement.

Le seul hic dans la réactivation de cette structure est la présence de Messir-Wilfried N’nah Ndong, activiste, réputé opposant voire résistant, au poste de 2e Vice-président. Proche de Laurence Ndong, il est membre du mouvement Debout peuple Libre (DPL) dont l’objectif est de «défendre et promouvoir la démocratie, le respect de l’Etat de droit, la paix, la liberté, l’égalité, l’éthique, la non-violence, la bonne gouvernance, l’émancipation et la protection des individus».

Il est surtout connu pour ses sorties virulentes contre les institutions gabonaises et contre les personnes qui les incarnent. A-t-il changé de positionnement ? Seul l’avenir pourra le dire.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. André Bill Boussouhou dit :

    Pour relancer le conseil des Gabonais de France, allez chercher Adzé Jean -Marie et Etoughet Gislin, ce sont eux qui l’ont créé.

    • KIEM dit :

      Ils l’ont récupéré à partir d’un projet de PETIT LAMBERT OVONO, j’ai le brouillon du texte. D’après ce qui se raconte, sa nomination comme conseiller à la Présidence à l’époque vient de cette transaction.

  2. Julien dit :

    Non, mais vous êtes sérieux, Mr Désire Clitandre Dzonteu en voulant credibiliser ce régime bongoiste ? Soyons sérieux svp. Avec un tel régime, il y a de quoi rester (demeurer) virulent. On ne pas pas flirter avec un tel régime. Le faire, c’est cautionner le désordre qu’ils font depuis les années 1960 avec l’appui de leur maître de l’hexagone. Merci Messir pour ton combat pour libérer notre pays, si tu demeures toujours opposant radical et vrai, contrairement à l’hypocrite Fefe de Port-Gentil qui nous a déçu 😞 en montrant son vrai visage de vendu du régime sanguinaire Bongo-Valentin et associés.

  3. Fille dit :

    « Le seul hic dans la réactivation de cette structure est la présence de Messir-Wilfried N’nah Ndong, activiste, réputé opposant voire résistant, au poste de 2e Vice-président. Proche de Laurence Ndong, il est membre du mouvement Debout peuple Libre (DPL) dont l’objectif est de «défendre et promouvoir la démocratie, le respect de l’Etat de droit, la paix, la liberté, l’égalité, l’éthique, la non-violence, la bonne gouvernance, l’émancipation et la protection des individus». »

    Nous nous mouvons donc sur la tête et c’est le monde à l’envers quand défendre et promouvoir la démocratie, le respect de l’Etat de droit, la paix, la liberté…et la protection des individus est « le seul hic » comme vous dîtes. Mais alors dans ce cas, quelles sont d’après vous les aspirations de tout être humain ? A moins que vous tentiez de nous faire comprendre que vraiment chez nous ce rêve est un hic ? Comme ce fut le cas dans les plantations d’esclaves. Et vous êtes journaliste ou juste tapez-vous des textes ? Dans ce cas, vous auriez dû nous épargner votre expression mal placée.

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