Franceville : les commerçantes célébrées comme piliers de la Transition

Le samedi 21 juin 2025, dans un espace public soigneusement aménagé sous des tentes climatisées, les femmes commerçantes de Franceville ont été mises à l’honneur lors d’une cérémonie empreinte de reconnaissance et d’engagement. Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, leur a rendu, à titre personnel, un hommage appuyé, saluant leur rôle clé dans la mobilisation populaire ayant conduit à la victoire du président Brice Clotaire Oligui Nguema. Mais au-delà des remerciements, cette rencontre a été marquée par des promesses d’action concrète en faveur de leur autonomisation économique.

À Franceville, avec Luther Abouna, les piliers de l’économie parallèle ont été honorés et deviennent partenaires du renouveau national. © D.R.

Instantanés de l’hommage rendu aux commerçantes de Franceville, le 21 juin 2025. © D.R.
Elles ne siègent dans aucun bureau ministériel, ne figurent dans aucun organigramme officiel – et pourtant, sans elles, la victoire à la présidentielle d’avril dernier n’aurait pas été aussi éclatante.
Interrogé sur l’évènement, Luther Steeven Abouna Yangui, directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, a évoqué ces femmes comme on parle des forces telluriques : discrètes, mais décisives. Ce sont elles qui ont porté, sur leurs épaules et dans leurs paroles, la promesse du Bâtisseur en Chef, Brice Clotaire Oligui Nguema, jusqu’aux marchés, aux foyers, aux consciences populaires. Elles ont été, selon ses mots, les «nourricières de l’espoir», comme elles sont chaque jour celles des familles.
L’heure des engagements concrets
Mais cette cérémonie ne fut pas seulement un hommage lyrique. Elle a également donné lieu à des engagements tangibles, arrachés à l’étoffe des urgences concrètes. Luther Abouna a promis de les accompagner, non par des discours, mais par des dispositifs : formation professionnelle, accès au crédit, structuration de groupements solidaires. «Ces femmes ne réclament pas des privilèges, mais des outils de travail», a-t-il insisté, dans un propos ferme et clair, empreint de respect. Le pouvoir a ainsi tendu l’oreille, non pour flatter, mais pour construire.
Cette reconnaissance officielle est venue consacrer une vérité sociale longtemps reléguée au second plan : les commerçantes sont les vigies de notre stabilité, les régulatrices silencieuses de l’économie de subsistance, les médiatrices naturelles des crises du quotidien. Ce jour-là, elles n’ont pas demandé l’aumône de l’État ; elles ont exprimé une vision. Dans leurs regards, Luther Abouna dit avoir vu une lumière que rien n’éteint : celle des femmes debout, même lorsque tout vacille autour d’elles.
Un serment réciproque pour le Gabon à venir
Franceville n’a pas assisté à une simple rencontre protocolaire. Ce fut un pacte moral, échangé entre une élite populaire et un haut fonctionnaire d’État, entre celles qui font et ceux qui décident. Luther Abouna n’est pas venu dispenser des faveurs ; il est venu reconnaître une souveraineté.
À leurs côtés, a-t-il promis, se bâtira un Gabon plus juste, plus solide, plus enraciné. Et si le pays doit battre d’un cœur neuf, ce sera sans doute parce que ces femmes, dans leur lucidité opiniâtre, auront su en réaccorder le rythme.

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