En vue notamment de la suppression des frais de roaming pour les ressortissants des deux États, comme c’est déjà le cas avec le Rwanda et le Congo, le Gabon et le Maroc ont signé récemment, à Rabat, un mémorandum d’entente qui devrait leur permettre de renforcer leur coopération dans le domaine des télécommunications.

Moment de la cérémonie de signature du mémorandum, le 14 avril 2021, à Rabat. © Arcep-Gabon

 

La suppression des frais de roaming, déjà effective entre le Gabon, le Rwanda et la République du Congo, s’étendra dans quelques mois à d’autres pays de l’Afrique centrale tels que le Tchad et la République centrafricaine, d’autant que ces différents pays ont signé il y a quelque temps des protocoles d’accord avec la République gabonaise. Si l’objectif est de généraliser cette possibilité dans toute la sous-région, entretenant depuis plusieurs décennies des relations de coopération avec le Gabon, le Maroc qui accueille de nombreux compatriotes et dont autant de ressortissants fréquentent notre pays souhaite également en faire partie.

Pour ce faire, le royaume chérifien a accueilli le 14 avril dernier la signature, à Rabat, du mémorandum d’entente avec l’État gabonais représenté par Lin Mombo, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Le Royaume du Maroc était représenté par son homologue Az El-Arabe Hassibi, directeur général de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT).

L’ambassadeur du Gabon au Maroc, Sylver Aboubakar Minko-Mi Nseme, qui a participé à la cérémonie, n’a pas manqué d’expliquer que cette signature exprime la volonté des deux parties de renforcer leurs relations de coopération bilatérale dans tous les domaines d’activité, y compris les télécommunications. Pour le diplomate, cet accord constitue une base juridique utile à la dynamisation des relations entre l’ANRT et l’Arcep dont le président du conseil de régulation, par ailleurs président du Conseil africain des régulateurs de l’Alliance Smart Africa, s’est réjoui de l’intégration du Maroc dans ladite Alliance. Lin Mombo a également rappelé que cette Alliance est une initiative de 7 chefs d’États africains parmi lesquels Ali Bongo, adoptée par la Conférence de l’Union africaine lors de sa 22e session, en janvier 2014. Ratifiée par une trentaine d’Etats pour un marché d’environ 700 millions d’Africains, celle-ci vise à doter l’Afrique d’infrastructures de télécommunications de qualité pour connecter et assurer l’indépendance du continent en matière de TIC.

Pour le patron de l’Arcep, la signature de ce mémorandum va constituer une des clés de voûte dans l’accélération du processus de développement de l’économie numérique dans nos deux pays respectifs, conformément aux ambitions de l’Union internationale des télécommunications (UIT). «Chaque pays doit prendre ses responsabilités afin de poursuivre, dans l’étendue de son cheminement, la bonne exécution des termes dudit mémorandum», a-t-il ajouté.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gaston dit :

    La où il y a le Maroc, il faut rester extrêmement prudent dans les contrats que nous signons. Et de toutes les façons, ces contrats arrangent les mêmes personnes: la famille Bongo et la famille royale du Maroc. Le peuple gabonais ne gagne rien là dedans.

    • JAMES DE MAKOKOU dit :

      JE PENSE QU’IL FAUDRAIT FAIRE UN AUDIT PAR MAX M. POUR CE PAYS QUI A REVOIR LES DIFFERENTS CONTRATS QUE LES BONGOS ONT SIGNER SUR LE COMPTE DU GABON ET SE RASSURER QUE LE MOINDRE CENTIME VA DANS LES COMPTES DE L’ETATS ET NON DANS LES PARADIS FISCAUX

  2. JAMES DE MAKOKOU dit :

    JE PENSE QU’IL FAUDRAIT FAIRE UN AUDIT PAR MAX M. POUR CE PAYS QUI A REVOIR LES DIFFERENTS CONTRATS QUE LES BONGOS ONT SIGNER SUR LE COMPTE DU GABON ET SE RASSURER QUE LE MOINDRE CENTIME VA DANS LES COMPTES DE L’ETATS ET NON DANS LES PARADIS FISCAUX

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