Déçus par le discours à la Nation du président Ali Bongo qui les a traités d’irresponsables puisqu’animant le front social depuis plusieurs mois, les agents des régies financières réunis au sein de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) promettent d’être plus fermes pour ramener l’accalmie au sein de leur secteur. Celle-ci dépendrait de la satisfaction de leurs revendications les plus urgentes.

Des membres de la Fécorefi lors d’une assemblée générale. © Gabonreview

 

«Nous avons naïvement cru à une ouverture pour la recherche d’une solution aux différents maux portés en revendications par les partenaires sociaux» ont regretté, via un communiqué après le discours à la Nation d’Ali Bongo, les agents des régies financières réunis au sein de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi). Le chef de l’Etat gabonais les a traités d’irresponsables, puisqu’entretenant depuis plusieurs mois une grève qui fragilise l’économie gabonaise. «Nous avons espéré un appel à la concertation pour la préservation de la cohésion sociale et l’apaisement du climat social», mais en vain.

Se disant victimes du silence et du «mépris déconcertant» du gouvernement gabonais, ils assurent qu’Ali Bongo est abusé par ses collaborateurs en charge du dossier des régies financières. «On ose faire dire par le chef de l’Etat que certaines revendications des régies financières ont été satisfaites, nous voulons savoir lesquelles. Quelles sont les revendications qui ont été résolues ? Le fichier des primes a-t-il été nettoyé ? Le dialogue est-il effectif entre le Gouvernement sensé mettre en musique la politique du président de la République, et les partenaires sociaux ? »

Les agents des régies financières se sentent trahis. «Nous l’avons tous entendu, ils n’ont rien à faire du dialogue social, ils ont trouvé les responsables et boucs-émissaires de leur inconséquence», disent-ils. «Pour les partenaires sociaux des régies financières, il n’est plus question de tergiverser mais d’être plus fermes que jamais afin de ramener l’accalmie et la sérénité au sein des mamelles de l’Etat», ont-ils fait savoir. Que fera le gouvernement face à cette détermination ?

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Eniga dit :

    Les enfants gâtés de la fonction publique.

  2. Jean jacques dit :

    Les criminels começa.les autres fonctionairs qui n’ont les avantages que vous avez font comment pour vivre?

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