Selon le Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (PNLIST), en 2020, environ 3000 femmes enceintes ont été dépistées positives au VIH, dont seulement 1 800 ont été mises sous traitement antirétroviral pour éviter que leurs enfants ne contractent la maladie. Les 1 200 autres restent introuvables.

Selon le PNLIST, 1 200 femmes enceintes dépistées séropositives en 2020 sont actuellement dans la nature. © D.R.

 

Au Gabon, en matière de lutte contre la mortalité liée au Sida, beaucoup reste à faire en dépit des efforts consentis depuis plusieurs années par le gouvernement et ses différents partenaires internationaux, à l’instar de l’Unicef. Le pays enregistre encore trop de décès, particulièrement chez les enfants en bas âge. Et les chiffres rendus publics par le PNLIST, lundi 26 juillet, au cours l’ouverture de l’atelier de formation des techniciens de laboratoires et biologistes laissent penser que les choses ne risquent pas de s’améliorer si davantage d’efforts ne sont pas faits.

En 2020, rapporte la chaîne de télévision Gabon 1ère, 3000 femmes enceintes ont été dépistées positives au VIH. Problème : seulement 1 800 ont été mises sous traitement antirétroviral pour éviter que leurs enfants ne contractent la maladie. Les 1 200 femmes restantes se seraient volatilisées dans la nature. Aussi, Dre Raïssa Okoyi Ndong Assapi les invite-t-elle aujourd’hui à consentir à se faire traiter ainsi que leurs enfants, dont les plus âgés auraient 1 an à ce jour.

«Les mamans qui ont mis au monde des enfants de moins d’un an sont invitées avec leurs bébés dans les centres hospitaliers régionaux, précisément au laboratoire national de Nkembo pour ce qui est de Libreville», appelle la patronne du PNLIST qui explique que l’objectif de cette opération est de «savoir plus tôt si l’enfant qui est né a contracté le VIH, pour le mettre rapidement sous traitement antirétroviral au cas où il l’aurait contracté afin qu’il ait la chance de vivre plus longtemps». Espérons qu’elle sera entendue.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Alain Bongo dit :

    affaire de sida là ça ne finira jamais ?

  2. cyrtiburce moundounga dit :

    Bjr. Par rapport au dernier paragraphe si l’on rapporte ce 1200 des femmes non suivis cela fait combien (toutes choses étant égal par ailleurs) d’hommes dans la même situation. Précisez nous la tranche d’âge s’il vous plait pour être complet. Amen.

  3. diogene dit :

    Comment peut-on tester des patientes sans savoir quoique soit d’elles ?
    Il n’y a donc pas de sérieux !

    Heureusement ce n’est pas une maladie mortelle et contagieuse !
    Mais si !

  4. Gertrude dit :

    Le système de collecte des données manque de sérieux .le recyclage du personnel de santé sur la tenue des registres et l’importance des statistiques qui auront à remonter doivent être revues. Merci

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